Marc Hirschi : « J'étais à la limite »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Deuxième de l'étape de la veille, Marc Hirschi (Development Team Sunweb) s'est imposé à la station du Lac Blanc, sur la 4e étape du Tour Alsace (2.2). Le Champion d'Europe Espoirs a devancé Geoffrey Bouchard (CR4C Roanne), qui s'empare du maillot de leader, et Brandon McNulty (États-Unis). Le coureur suisse revient sur sa victoire, avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu sembles capable de gagner partout cette saison...
Marc Hirschi : Oui, mais aujourd'hui, j'étais vraiment à la limite dans les longues bosses. C'était très dur et j'ai puisé dans mes réserves. Je pense que c'est l'une des étapes les plus dures que j'ai disputée cette saison !

Comment as-tu vécu cette étape ?
C'était très dur ! J'ai essayé de prendre l'avantage dans certaines descentes. C'était très étroit et parfois humide. Après trois-quatre heures de montagne, de chaleur et parfois de pluie, tout le monde était fatigué en arrivant dans les derniers kilomètres. Sur la fin, le peloton a un peu tergiversé, et on a failli rater le coche. Dans l'avant-dernière bosse, McNulty a fait un gros effort et ça nous a permis de nous retrouver dans un groupe qui est revenu sur l'avant de la course. Je pense qu'il était le plus costaud aujourd'hui, mais j'ai couru plus sur la réserve pour faire la différence dans le final. La dernière montée n'était pas très pentue, et je savais que si j'arrivais avec les premiers, je pouvais les battre au sprint au sommet.

« IL ÉTAIT TRES FORT »

Quand tu as vu que Bouchard était toujours là, as-tu mis de côté tes ambitions pour le classement général ?
On l'a vu très fort, et il a même attaqué dans le dernier col. Je savais que ça allait être très difficile de le distancer. Je pense que si il avait attaqué encore, il aurait fini par nous lâcher. Du coup, je me suis concentré sur la victoire d'étape.

Le classement général est-il joué avant l'ultime étape ?
Ce sera compliqué avec les écarts qu'il reste. L'étape de demain ne se prête pas forcément à une course d'attaque, surtout pour le général. Même si on essaye, ce sera très difficile de refaire ce retard.

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