Clément Carisey, la « French Touch » d’Israël

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Mardi dernier, Clément Carisey a été l’un des grands acteurs du Grand Prix de Cours-la-Ville (Elite Nationale). A l’attaque à d’innombrables reprises, le sociétaire du Team Pro Immo-Nicolas Roux a finalement pris la 10e place à l’arrivée (voir classement). “Je pensais être piégé une fois le groupe de 14 parti, car il y avait beaucoup de costauds à l’avant. Je me sentais bien donc quand j’ai vu Bouchard rentrer seul, je me suis dit que je pouvais le faire aussi”, relate-t-il auprès de DirectVelo. Après avoir bouché un trou d’une grosse trentaine de secondes, le lauréat du GP de Montbéliard (Coupe de France DN1) a éprouvé le besoin de souffler. “J’ai beaucoup attaqué dans les temps faibles, pour avoir un coup d’avance. Mais finalement, j’aurais certainement dû attendre le dernier tour pour en remettre une au sommet du Col de la Bûche”. Dans le final, Clément Carisey s’est montré particulièrement actif. “J’aurais voulu gagner seul. C’est pourquoi j’ai tout tenté avant le dernier tour, mais le vent de face a eu raison de moi. Je n’ai aucun regret, car je me suis fait plaisir et je sens que je monte en pression”.

« J’AVAIS UN ACCORD VERBAL AVEC UNE ÉQUIPE FRANÇAISE »

Cela tombe bien puisque cette semaine, le coureur de 26 ans va entamer son stage avec l’équipe Continental Pro Israël Cycling Academy. “A la base, j’avais un accord verbal avec une équipe française, mais rien n’était signé. Et finalement, ça ne l’a pas fait. Mon agent Joona Laukka m’a mis en contact avec l’équipe d’Israël, puis ça s’est fait assez vite”, détaille celui qui fera ses grands débuts dès jeudi, à l’occasion du Tour de République tchèque. “Il y aura un chrono par équipes d’entrée, ce qui sera un peu particulier (sourires). Mais j’irai là-bas sans pression”.

« UNE PETITE PLUS-VALUE »

Dans une équipe qui va compter 17 nationalités en cette fin de saison, Clément Carisey sait qu’il devra s’adapter. “Il va falloir que je bosse un peu mon niveau d'anglais mais ce n’est pas non plus une équipe anglophone. Il y a beaucoup de nationalités et comme on dit, chacun parle un peu l’anglais de son pays. Ce ne sera pas une barrière. Pour l’expérience, c’est sympa d’aller dans une équipe étrangère. Mélanger plusieurs cultures, c’est un plus”. Au-delà de ce stage, Clément Carisey peut-il espérer signer un contrat professionnel dans l’équipe de Ran Margaliot en 2019, la Israël Cycling Academy dont le but est de participer au Tour de France à l’horizon 2020 ? “Le fait d’être Français, c’est sans doute une petite plus-value par rapport à d’autres coureurs. Franchement, je n’ai pas parlé de l’an prochain avec eux, pour le moment. Mais je vais essayer de jouer de ça, un petit peu. Si ça peut faire pencher la balance… Mais ça se jouera d’abord sur le terrain !”.    

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