Gladys Verhulst : « J’espère que ça va lancer ma carrière »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Elle ne faisait pas partie des favorites, et pourtant, Gladys Verhulst a créé la sensation ce jeudi après-midi en décrochant la médaille d’argent du Championnat de France sur route Élites Dames. Seulement devancée par Aude Biannic (Movistar), la jeune femme de 21 ans décroche surtout le titre dans la catégorie des Espoirs (voir classement). La sociétaire du Team Leopard Normandie revient sur son sacre pour DirectVelo.

« Ce maillot représente beaucoup de choses pour moi. Cela faisait deux ans que j’essayais de revenir à un niveau correct. Là, je reviens petit à petit et je l’ai montré aujourd’hui (samedi). Gagner ici, c’est la concrétisation de cette montée en puissance. Je me doutais que j’arrivais bien préparée et que je pouvais jouer la victoire en Espoirs. C’était jouable, je le savais. Surtout quand j’ai vu le circuit… Il était vraiment usant et je l’appréciais. En revanche, pour le podium en Élites, je ne m’y attendais pas du tout. Gagner en Élites, c’était trop dur. Déjà pour les Espoirs… Mais là, le titre m’a paru impossible.

J’espère que ça va lancer ma carrière, mais je veux que ça se fasse tranquillement, sans brûler les étapes. Je pense que je vais être un peu plus marquée maintenant. Surtout, ce sera difficile de défendre ma place de leader sur la Coupe de France Espoirs. Cela dit, j’ai envie de continuer de prouver des choses jusqu’à la fin de saison.

« JE SAVAIS QUI SURVEILLER »

Dès les premiers kilomètres, j’ai su que je pouvais être dans un bon jour. J’avais vraiment peur de Juliette Labous pour le titre chez les Espoirs. Je ne pense pas que l’on ait le même programme d’entraînement… Elle est au-dessus. Je pensais aussi que les filles de la FDJ allaient jouer le titre Espoirs mais en fait, elles ont tout fait pour Roxane (Fournier). C’était mieux pour nous. Lorsqu’on s’est fait reprendre, tout était redistribué et je me suis dit que ça allait être la bataille dans la dernière ascension. Sauf que la FDJ a monté la bosse au train et ça n’a attaqué qu’en haut.

Je savais qui surveiller, et quelles filles je ne pouvais pas laisser partir. Sur la fin, lorsque je suis ressortie, je n’arrêtais pas de me retourner, j’avais un peu peur que ça revienne quand même. Mais ça l’a fait et c’est super ».  

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Gladys VERHULST WILD