Marlon Gaillard « tracté » par Mathieu Burgaudeau

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Marlon Gaillard attendait son premier succès de la saison, c’est chose faite. Ce dimanche, le coureur du Vendée U s’est imposé à Marigny-Brizay, dans la Vienne, à l’occasion du Circuit des Vignes (Elite Nationale). “C’est ma première victoire de la saison donc je suis content. Ca fait toujours du bien de lever les bras. Maintenant, j’espère en gagner d’autres”, résumait-il auprès de DirectVelo après l’arrivée. Les Vendéens s’étaient rendu sur la course à six,  sans directeur sportif. “Mais on a l’habitude de courir ensemble. On a des automatismes”.

« JE COMMENÇAIS À AVOIR MAL À LA GUEULE »


Après une attaque d’Alexis Guérin (Girondins de Bordeaux) et de Julien Lamy (CC Périgueux Dordogne), Marlon Gaillard et ses équipiers ont mis en route, de façon très sèche. “On a fait le jump dans la bosse.  Mathieu (Burgaudeau) m’a dit : “on monte à bloc !”. Je me suis retourné et il ne restait que Valentin (Ferron) et moi dans la roue”, sourit-il. “Franchement, il est monté super fort… Je me suis fait mal pour garder la roue. Mathieu marchait terrible ! Il a fait le tracteur toute la course. Il passait d’énormes relais et il a bouché les trois quarts des trous à lui tout seul. Je pense que c’est de bon augure pour lui, la semaine prochaine”, ajoute l’Espoir 4, en faisant référence aux prochains Championnats de France. “Dans le final, je commençais à avoir mal à la gueule. Valentin était sec lui aussi. J’avais dit à Mathieu que j’allais lancer de loin. Avec 300 mètres vent de côté, je pensais m’écraser. L’idée, c’était que soit personne ne prenne la roue, soit que Guérin prenne la roue et que Mathieu le déboîte après”.

« ON NE VA PAS CHANGER NOTRE FAÇON DE FAIRE »

Voilà donc une répétition idéale, de retour d’un Tour d’Italie “compliqué, avec un gros niveau”, et avant de partir à la quête du maillot bleu-blanc-rouge, à Mantes-la-Jolie. “On aura une belle équipe et on a les moyens de gagner la course. Souvent, le gars qui gagne est quelqu’un qui reste au chaud et qui sort dans la dernière heure…”, considère Gaillard. “On n’a pas l’habitude d’attendre, on attaque de partout. C’est peut-être pour ça que le Championnat ne nous réussit pas souvent. Mais c’est le jeu, on ne va pas changer notre façon de faire”. Contrairement à beaucoup, le puncheur promet un circuit pas si simple que cela. “Pour moi, c’est épuisant et plus dur que l’année dernière à Saint-Omer. Je ne vois pas un sprint. Ce sera assez ouvert. Plein de mecs peuvent gagner”.

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