Kenny Elissonde : « Content de courir en France »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo.com

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Kenny Elissonde a ses habitudes à la Route du Sud, devenue pour cette édition 2018 Route d'Occitanie. Troisième du classement général l'an dernier, le coureur de 26 ans, s'y était également classé 4e dès sa première année professionnelle, en 2012. Equipier de Chris Froome lors du récent Tour d'Italie, le sociétaire du Team Sky fut le dernier à s'écarter avant le démarrage de son chef de file dans l'ascension du col des Finestre. Heureux de ses sensations actuelles, ambitieux à titre individuel pour ce week-end, Kenny Elissonde fait le point avec DirectVelo avant l'étape de montagne de ce samedi.

DirectVelo : Comment s'est passé ton après-Giro ?
Kenny Elissonde : Les jours qui ont suivi, c'était une semaine de récupération avant de gentiment remettre en route l'organisme. C'est toujours compliqué de trouver la bonne formule. On ne sait jamais comment le corps réagit après un Grand Tour.

Que t'a apporté ce Tour d'Italie ?
On avait fait des stages en altitude à Ténérife donc je savais que j'étais en très grande condition. Le Tour des Alpes a confirmé que j'étais en forme. Je savais que je pouvais faire du bon travail. Je retiens surtout l'expérience auprès de Chris (Froome) pour voir comment il gère les trois semaines, comment il gère son énergie. On apprend énormément d'un coureur qui a gagné plusieurs Grands Tours. Le vivre de l'intérieur à mon âge, c'est une très bonne expérience.

« LE CLASSEMENT GENERAL VA SE JOUER SUR UNE SEULE JOURNEE »

Qu'est-ce que ça te fait de courir en France ?

Je suis très content de courir ici. La Route de l'Occitanie c'est une course que j'affectionne particulièrement. Depuis que je suis chez Sky, j'ai rarement l'occasion de courir en France alors ça me fait plaisir de renouer avec le public, avec le peloton aussi. Même si je suis fatigué, je suis content de faire cette course.

Tu viens ici en tant que leader pour gagner le général ?
Avant tout, je vais voir ce samedi comment j'ai récupéré de mon Tour d'Italie. Et si j'ai bien récupéré, je serai protégé. Le classement général va se jouer sur une seule journée (samedi, NDLR). Il faudra simplement essayer de faire la meilleure performance possible et prendre une dernière fois du plaisir en montagne avant de couper. Ensuite, je vais rester une douzaine de jours sans vélo car depuis mars, c'est intense. 

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