Mathieu Burgaudeau : « Le Giro nous servira »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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Mathieu Burgaudeau a obtenu ce mercredi son premier résultat significatif sur le Tour d'Italie Espoirs (2.2U). "Ça ne pouvait être que mieux car j'étais complètement arrêté les cinq premiers jours. J'ai coupé pendant une semaine après la Ronde de l'Isard, je savais donc que je n'allais pas être en grande forme en début de Giro, et que ça irait mieux au fil des jours", indique le coureur classé 7e de la sixième étape disputée entre Dimaro et Perigne Valsugana (Trentin), sur une distance de 120 kilomètres (voir classement).

Quatre coureurs se sont présentés pour la victoire lors de cette étape qui comprenait deux difficultés classée en 3e catégorie. "Ils étaient très costauds, reconnaît le Vendéen. J'ai un petit regret car j'étais mal placé au pied de la bosse. J'ai dû faire un gros effort pour remonter. Je les ai vu sortir mais je n'ai pas pu y aller. Je ne sais pas trop si j'avais la possibilité de les accompagner sans mon effort précédent mais clairement, ils étaient au-dessus. Ils ont mis 2' au SEG et aux Russes alors que ça roulait bien derrière". Mathieu Burgaudeau termine en 3e position du groupe des favoris composé de 30 coureurs, arrivé à 2'25'' du lauréat Sean Bennett (Hagens Berman-Axeon). "Je suis à ma place. Je ne pouvais pas faire beaucoup mieux", concède l'Espoir 2e année.

ENCORE UNE CHANCE DE BRILLER

Alors qu'il reste trois jours de course, Mathieu Burgaudeau espère voir sa condition aller crescendo. "Je vais tâcher de prendre du plaisir, essayer de m'échapper. Le premier tronçon de la dernière étape, long de 72 kilomètres, pourrait me convenir. On verra s'il y aura une opportunité. Il faudra mettre les dernières cartouches. Je vais me donner à 100 %. On fera le bilan du Giro à la fin" , indique le coureur actuellement classé 55e du classement général, à 34'39'' du maillot rose Alejandro Osorio (Colombie).

Bien qu'habitué aux manches de la Coupe des Nations et aux épreuves de Classe 2, le Vendéen se dit impressionné par le niveau en Italie. "J'ai rarement fait une course aussi relevée, confie-t-il. Même en Coupe des Nations, ça roule beaucoup moins fort qu'ici. Ça roule même moins fort sur certaines courses professionnelles. Le niveau est très très relevé". Il tient à positiver ce long séjour en Italie. "C'est bien pour nous. C'est formateur. C'est bon pour l'avenir. Neuf jours de course, avec un niveau pareil, c'est bien pour se faire la caisse. Ça nous servira", estime-t-il.

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