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Aurélien Paret-Peintre : « Il ne m’a pas manqué grand-chose »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Aurélien Paret-Peintre est mesuré à l’arrivée du Grand Prix de Montbéliard. Satisfait de répondre une nouvelle fois présent en Coupe de France DN1 après ses places d’honneur sur le Grand Prix de Vougy (15e) et Bordeaux-Saintes (12e), le sociétaire du Chambéry CF est passé tout près de la victoire ce jeudi, sur la troisième manche de l’exercice 2018. Mais celui qui fera ses débuts chez les professionnels avec AG2R La Mondiale cet été a finalement vu Clément Carisey (Team Pro Immo-Nicolas Roux) le devancer de peu, au sprint, dans la dernière ligne droite (voir classement). Aurélien Paret-Peintre revient sur cette performance auprès de DirectVelo.

DirectVelo : On t’a senti très à l’aise sur ce Grand Prix de Montbéliard !
Aurélien Paret-Peintre : Je savais que j’étais en forme et que cette course allait se faire à l’usure. Il y avait beaucoup de cassures dès le début de la course et on a vite vu qu’il allait falloir courir au maximum à l’avant, ce que j’ai essayé de faire tout au long de la course. J’étais bien concentré. C’était une course très dure. En plus d’avoir les jambes, il fallait être très vigilant. Je suis tombé à quatre-cinq tours de l’arrivée. J’ai pris la descente devant et j’ai été un peu trop vite dans le premier virage. Je me suis très rapidement relevé mais le problème, c’est que j’avais déraillé et j’ai mis un peu de temps à remettre ma chaîne… L’équipe m’a bien remonté et dès que je suis revenu, j’ai pris le groupe de vingt qui est ressorti.

Comment la décision s’est-elle faite dans le final ?
Je suis ressorti dans un petit groupe avec Alexys Brunel. On a rejoint l’avant et il y avait déjà Nico (Nicolas Prodhomme) donc je me suis dit que ça pouvait être bon. Nico n’était pas très bien… Devant, plusieurs coureurs ne voulaient pas rouler mais j’ai quand même compris que ça risquait de le faire car dans le peloton, ils n’ont pas vraiment mis en route. 

« JE N’AURAI PLUS BEAUCOUP D’OCCASIONS »

Et tu as tenté le tout pour le tout, dans la dernière ascension !
On a rattrapé Carisey et le mec de Saint-Etienne (Florian Dumourier, NDLR)... Je suis sorti, puis Lafay est revenu fort sur moi au sommet, et il m’a même contré. Je ne me suis pas affolé puis c’est rentré avec Brunel et Carisey. Je ne savais pas trop comment j’allais être au sprint. J’ai lancé un peu tôt. J’ai essayé de dépasser Carisey et il ne m’a pas manqué grand-chose… J’aurais bien aimé gagner une manche de Coupe de France. Je n’aurai plus beaucoup d’occasions, c’était même peut-être la dernière, même si je devrais encore en disputer une cet été.

Tu réponds encore une fois présent malgré tout…
C’était important pour moi après mon Rhône-Alpes Isère Tour dont j’étais sorti déçu… C’était compliqué avec les premières chaleurs. Je suis content de me racheter ici. Je savais que ça allait être intéressant sur ce circuit, avec cette course d’usure qui correspond au groupe de Chambéry CF. Maintenant, je vais me concentrer sur la Ronde de l’Isard. Ca fait deux ans que ça ne se déroule pas bien là-bas alors on verra bien. Mais j’espère y avoir de bons résultats. Ensuite, j'irai sûrement sur Paris-Roubaix car j'ai envie de découvrir toutes les Classiques, puis j'irai sur la Course de la Paix.

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