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Clément Carisey : « J’avais honte envers mes équipiers »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Une de plus pour Clément Carisey ! Brillant depuis le début de saison avec déjà trois victoires à son actif sur des épreuves de catégorie Elite Nationale, le néo-sociétaire du Team Pro Immo-Nicolas Roux a remporté, ce jeudi, le Grand Prix de Montbéliard, troisième manche de la Coupe de France DN1 (voir classement). L’ancien Roannais signe ainsi son quatrième succès de la saison et confirme qu’il fait bel et bien partie des hommes forts de cette première moitié de saison. Le coureur de 26 ans revient sur cette victoire auprès de DirectVelo. 

DirectVelo : Tu te sentais capable de gagner en arrivant à Montbéliard ?
Clément Carisey : J’étais quand même sorti fatigué du “RAIT” (le Rhône-Alpes Isère Tour, NDLR), même si ça allait de mieux en mieux là-bas. Les deux premiers jours, j’y avais vraiment été nul, nul… J’avais honte envers mes équipiers qui faisaient le boulot pour moi... Depuis, je m’étais fait plaisir sur les deux derniers jours. Aujourd’hui (jeudi), j’ai eu un peu de mal en début de course puis finalement, ça s’est débloqué. J’étais venu ici libéré.

« C'ÉTAIT À MOI DE FAIRE L’EFFORT »

Tu avais déjà gagné trois fois en Elite Nationale cette année mais jamais en Coupe de France !
C’est vrai que je ne suis pas un gros scoreur en Coupe de France. Ces courses-là, généralement, sont un peu à l’opposé de mon état d’esprit. Mais ici, c’était un circuit qui récompensait les coureurs offensifs et ça fait plaisir !

Jusqu’à présent, l’équipe avait du mal en Coupe de France DN1…
On ne nous a jamais mis de pression sur ces courses-là. Dans le staff, on nous demande simplement de courir comme on le veut, en se faisant plaisir. Il ne faut pas courir contre nature et ça finira par payer, même si c’est une fois sur dix. Eh bien voilà, c’était pour aujourd’hui.  Je préfère que l’on ne marque aucun point sur Bordeaux-Saintes et que l’on gagne ici plutôt que de marquer 15 points à chaque fois.

Revenons au scénario de la course : comment as-tu géré le final ?
Comme je ne roulais pas, je désorganisais un peu le groupe de tête. Victor (Lafay) et Aurélien (Paret-Peintre) m’ont un peu regardé et Alexys Brunel a pris quelques longueurs d’avance dans les derniers kilomètres… A ce moment-là, c’était à moi de faire l’effort pour rentrer.

« À FOND JUSQU'À LA LIGNE »

Et pourquoi ne roulais-tu pas dans le groupe de tête ?
Parce que j’avais pété dans la bosse et qu’il fallait que je récupère un peu de souffle pour le sprint. Je ne voulais pas du tout attaquer mais plutôt attendre. Du coup, j’ai fait l’effort pour rentrer sur Brunel. J’ai vu qu’il lançait le sprint de loin alors j’ai lancé d’assez loin moi aussi… J’étais à fond jusqu’à la ligne. Je voyais Aurélien (Paret-Peintre) me remonter mais ça l’a fait.

Tu étais confiant dans ce final ?
Non car j’avais fait beaucoup d’efforts sur la fin de course. On avait décidé de faire la course et de faire mal à tous ceux qui étaient mal placés tout au long de la course. Sur ce circuit, il fallait toujours avoir un coup d’avance et c’est ce que l’on a fait toute la journée.

Et maintenant alors, après quoi vas-tu courir ?
Je ne sais pas trop… On a une équipe vraiment solide. Je veux que l’on continue de courir avec cet état d’esprit-là. C’est notre treizième victoire de la saison. On va rouler pour Karl-Patrick (Lauk) ou Florent (Pereira) notamment, lorsqu'il y aura des sprints, mais pas que. Ca tourne.

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