Arrivé directement de la Flèche Ardennaise (1.2) avec une 8e place dans l’escarcelle, Marlon Gaillard a pris ses quartiers, avec ses coéquipiers, en Franche-Comté dans l’optique du Grand Prix du Pays de Montbéliard. Pour cette troisième manche de la Coupe de France, les coureurs du Vendée U espèrent se rapprocher du leader : le CR4C Roanne (le classement).

« LA BOSSE VA FAIRE MAL »

Ce mercredi, les Vendéens ont pris le temps de reconnaître le circuit. “La bosse va faire mal. Elle n’est pas forcément très pentue mais les dix répétitions vont faire la différence, prévient Marlon Gaillard. Et puis le placement sera très important car la route est assez étroite. Il faudra être bien placé au pied et au sommet de la côte car la descente est technique dans la première partie avec plusieurs épingles et rapide à la fin. Il pourrait y avoir des cassures donc il faudra être attentif, surtout s’il pleut”.

C’est un parcours qui pourrait convenir au vainqueur du Tour de Mareuil-Verteillac-Ribérac 2017. "Tous les ans, j’arrive en forme à cette période de l’année donc j’espère être bien sur cette course. Le parcours me convient en plus. J’enchaîne ensuite avec un objectif, la Ronde de l’Isard, et plusieurs courses qui me plaisent cet été”, annonce le récent 4e du Tour du Maroc, début avril.

« L’ISARD EST UN OBJECTIF »

Cette place en Classe 2 est son meilleur résultat de la saison après deux premiers podiums à l’Essor Basque au mois de février. “Après le Maroc, j’ai ensuite coupé cinq jours avant de reprendre à Paris-Mantes (6e) et la Flèche Ardennaise (8e). Je ne suis pas un homme du début de saison donc je préfère faire un bilan en fin de saison. Je ne peux pas vraiment dire si je fais un bon début d'année. En tout cas, j’en sors assez frais après avoir disputé deux belles courses à étapes (Tour de Normandie et Tour du Maroc)”.

L’Espoir 4 a forcément coché la Ronde de l’Isard pour sa quatrième participation après être entré deux fois dans le Top 20 de l’épreuve pyrénéenne. “C’est une course qui compte. Je suis à un stade où je sais gérer les courses à étapes. Sans un incident au pied du Plateau de Beille l’année dernière, j’aurais sans doute pu viser un Top 10 au général. C’est un rendez-vous qui compte dans le calendrier. Tout le monde veut être bien donc c’est le bon moment pour se faire remarquer et j’ai l’impression que la course sera plus ouverte cette saison que l’année dernière par exemple. De très bons coureurs sont passés pros mais il y aura comme toujours des jeunes déjà très forts”, assure-t-il.