Tony Hurel voulait éviter les chutes sur les deux premières étapes du Tour de Bretagne (2.2). C’est raté. Le Normand est tombé ce jeudi, sur la 2e étape, peu après le passage de la flamme rouge, alors que le peloton était particulièrement nerveux pour revenir sur le quatuor de tête, finalement repris au dernier moment. “J’ai malheureusement été pris dans cette chute à 800 mètres de l’arrivée. Cela m’a valu deux points de suture au genou”, détaille le coureur de la Sojasun espoir-ACNC auprès de DirectVelo ce vendredi matin. “Je voulais surtout éviter les chutes et les cassures sur les deux premières journées… Bon, je n’aurai pas pris de cassure, c’est déjà ça”, préfère-t-il sourire, curieux de savoir comment les jambes répondront, alors que les chutes laissent souvent des traces. “On va voir comment j’ai récupéré. J’espère que ça va aller. Ce matin, ça piquait un peu au réveil, ça tire un peu le genou… mais ça devrait aller”.

LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT

Cette 3e étape justement, longue de 181,1 kilomètres entre Baden (Morbihan) et Clohars-Carnoët (Finistère), pourrait inspirer l’actuel leader du Challenge BBB-DirectVelo. “A partir d’aujourd’hui, ça va être vallonné et ouvert tous les jours. Toutes les étapes seront intéressantes pour moi et pour l’équipe maintenant. Ca devrait être une bonne étape de guerriers sur cette troisième journée !”, promet le Calvadosien, déterminé à briller sur cette épreuve qu’il a cochée depuis le début de saison. “La condition est là. L’objectif principal est de remporter une étape et on se concentre vraiment là-dessus. Pourquoi pas jouer le général si ça se passe bien mais le principal, c’est une étape”.