Dimanche, sur la 2e et dernière étape du Tour du Jura (2.2), Stefan Bennett a été l’un des grands animateurs de la journée. Parti très tôt dans l’étape, il a même eu le temps d’espérer aller au bout. “On s’est retrouvé à six devant assez vite et on s’est super bien entendu donc c’était top. Dans le premier GPM, j’ai senti que j’étais le plus costaud et à partir de là, tout le monde m’a laissé faire les grimpeurs”, raconte-t-il auprès de DirectVelo après l’arrivée. “Ensuite, dans l’avant-dernier grimpeur, c’est monté super fort avec le coureur de Vorarlberg (Patrick Schelling, NDLR) qui faisait un train très élevé mais je me suis accroché pour prendre les derniers points”.

AU BOUT DE L’EFFORT

Plus dans le coup au classement général à l’inverse de Patrick Schelling notamment, le sociétaire du GSC Blagnac-Vélo Sport 31 n’a pas compté ses efforts. “Je savais que j’étais à quatre minutes et l’un des plus proches mais je n’avais pas véritablement d’idée sur le classement général des autres coureurs de l’échappée. En tout cas, on y croyait”. Le coureur de 26 ans a dû puiser dans ses réserves pour passer en tête des dernières difficultés de l’épreuve. “Je savais que je pouvais gagner le maillot de la montagne et j’ai tout fait pour ça. Une fois qu’on est passé devant au dernier grimpeur, c’était sauve-qui-peut”, souffle-t-il. “J’ai fait tout ce que j’ai pu. Brice (Feillu, également présent à l'avant, NDLR) et moi étions vraiment rincés”.

CAP SUR MONTBELIARD

Finalement repris par les costauds dans le final, Stefan Bennett n’aura pas tout perdu, loin de là. “Ca faisait une belle journée à l’avant dans tous les cas mais là, je suis satisfait pour l’équipe comme pour moi : ramener un maillot à la maison me fait plaisir”. Désormais, cap notamment sur la troisième manche de la Coupe de France-DN1, à Montbéliard. “Pour le moment, on n’a pas ramené le moindre point en Coupe de France avec l’ensemble de l’équipe alors ce serait bien de réussir quelque chose cette fois”.