Sans le VTT, Laurenz Rex devient tout-terrain

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Laurenz Rex n'a pas manqué ses débuts sur la route. 11e de Bruxelles-Zepperen et 12e de la première étape du Triptyque des Monts et Châteaux, l'Espoir 1 a montré qu'il possédait une belle pointe de vitesse. "Pourtant, je ne suis pas un sprinteur mais un gars tout-terrain, quoi de plus normal pour quelqu'un qui vient du VTT", plaisante-t-il. En effet, l'Eupenois a laissé tomber son premier amour, le VTT, faute de plaisir pour se consacrer à la route chez Crabbe Toitures-CC Chevigny. "Chez Crabbe, je peux progresser à mon rythme car je n'ai pas encore fait beaucoup de route. J'ai également l'occasion de jouer ma carte personnelle. Je n'ai eu aucun contact avec AGO-Aqua Service mais cela aurait été une étape trop importante. Il y a des bons coureurs de partout là-bas.  C'est du haut niveau. J'aurais constamment roulé dans l'ombre de mes leaders. Pour cette première année, je veux montrer que je suis un bon Espoir 1."

Le Wallon a pu goûter au Tour des Flandres il y a dix jours et espère maintenant décrocher une sélection pour Paris-Roubaix Espoirs. "Ma sélection était une grosse surprise. Malheureusement, j'avais encore le Triptyque dans les jambes. J'ai souffert de la chaleur. Je n'etais pas assez fort pour survivre à la course de guerriers, mais si j’ai la possibilité de revenir, ce sera avec grand plaisir."

« JE NE SAVAIS PAS COMMENT CA SE PASSAIT »

Ce dimanche, le solide gaillard a également découvert la Coupe de Belgique sur la troisième manche ce dimanche à Boutersem. Il a même pris les devants en tentant de se glisser dans un coup. "Je ne savais pas du tout comment ça se passait. Un groupe de quinze coureurs est parti et je pensais que ça allait être le bon coup, surtout qu‘on roulait à un très haut rythme. J'ai suivi mais je savais à 40 km de la fin qu'on ne gagnerait pas. Ensuite, j'ai commencé à récupérer pour jouer un bon sprint. A cinq kilomètres de l'arrivée, j‘etais dans le top 10, très bien placé. Malheureusement, j'ai commencé à avoir mal au genou et j'ai fini calmement. Ce n'est que partie remise."

Malgré une acclimatisation réussie chez les Espoirs, Laurenz Rex n'oublie pas l'école. Il a d'ailleurs entamé des études en génie des ressources minérales à Aix-la-Chapelle. "Le but est de créer des machines pour décomposer les ressources, les utiliser pour produire de l'énergie, construire des parcs éoliens, ce sont des études qui possèdent un grand potentiel", conclut-il.

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