Pierre Gouault commence à pointer le bout de son nez. Après un début de saison où il n’a que très peu couru à cause de sa fracture de la clavicule lors d’un stage de présaison en Espagne, le néo-sociétaire de la formation Roubaix-Lille Métropole a retrouvé des couleurs et repris le rythme la semaine passée sur le Circuit des Ardennes (2.2), lui qui ne comptait jusque-là que sept jours de compétition sur cet exercice 2018. “Je suis sorti un peu fatigué des Ardennes mais en bonne condition malgré tout. Je sens que ça revient gentiment et ça devrait aller de mieux en mieux”, se félicite-t-il auprès de DirectVelo. “Pour une première course par étapes, ça s’est relativement bien passé. C’est plutôt encourageant pour la suite”.

Le coureur de 25 ans arrive désormais dans une période qu’il a cochée avec, pour commencer, Paris-Camembert ce mardi. “J’espère commencer à décrocher quelques résultats d’ici peu mais je ne me mets pas de pression particulière. L’objectif, c’est avant tout de faire une saison pleine”, détaille celui qui espère claquer une victoire d’ici le mois d’octobre. “Je n’ai encore jamais gagné chez les pros alors c’est sûr que ce serait quelque chose”, ajoute le 2e du Grand Prix d’Isbergues 2017.

« IL FAUDRA COURIR JUSTE »

Pour se donner toutes les chances de gagner, Pierre Gouault veut d’abord courir en se faisant plaisir. Et s’il faut se jouer la gagne à la pédale dans le final des épreuves, il le fera. “Mais cela n’empêche en rien de tenter sa chance de loin de temps en temps. Dans tous les cas, il faudra courir juste”. En attendant, pour sa cinquième saison chez les pros après quatre années du côté d’Auber 93, le garçon se dit “agréablement surpris du groupe et de sa dynamique”.

Surtout, les arrivées de Morgan Kneisky et de Steven Tronet feront du bien aux rose-et-noir. “On a un programme chargé et ça va nous permettre de tourner plus facilement. C’est bien pour la récupération. Et puis, je connais très bien Steven et ça fait plaisir. Ca nous fait surtout deux hommes d’expérience en plus”. Un groupe roubaisien qui vit bien, donc, et qui aura à coeur de le confirmer sur le terrain dès ce mardi sur les routes de Paris-Camembert (1.1).