Samuel Dumoulin : « Je suis fier des gars »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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AG2R La Mondiale a réalisé un coup de force ce dimanche dans le final de la Roue Tourangelle (1.1). Les coureurs de l'équipe WorldTour se sont retrouvés à cinq dans un groupe de onze éléments qui s'est joué la victoire. Mais au sprint, Marc Sarreau (FDJ) a pris le meilleur sur Samuel Dumoulin. Ce dernier a confié sa réaction à DirectVelo.

DirectVelo : Aviez-vous prévu un tel coup de force ?
Samuel Dumoulin : Nous voulions dynamiter la course dans le final et provoquer des mouvements. Le but était d'épuiser les sprinteurs voire de les éliminer. Nous avions pris des automatismes vendredi sur la Route Adélie de Vitré. Nous étions tous en bonne condition. Ça s'est fait à la pédale. Nous avons attaqué chacun notre tour. Dans la descente avant Tours, j'ai vu que c'était tendu mais il fallait continuer d'insister. Nous avons bien fait.

Mais Marc Sarreau était là...
J'ai vu que Sarreau était là. J'ai compris que ça allait être compliqué de gagner la course. Nous avions fait la différence, nous n'allions pas nous relever. C'est difficile de battre un sprinteur de son envergure. Nous ne pouvons pas avoir de regret. Il aurait peut-être fallu faire un cassure pour forcer Matthieu Ladagnous à faire l'effort. Nous n'avons pas tenté avec l'équipe mais l'écart était faible avec le peloton. Il ne fallait tergiverser.

« PAS UNE DEFAITE CUISANTE »

Comment as-tu géré le sprint ?
J'ai pris la roue de Marc Sarreau à 1500 m de la ligne. J'ai essayé de me laisser décoller pour prendre l'aspiration. Même si j'ai déjà gagné ici, ce n'est pas un sprint que j'aime beaucoup. C'est un sprint pas très rapide, en prise, après une relance...

Que retiendras-tu de cette Roue Tourangelle ?
Nous avons fait une belle course collective. Nous avons montré notre cohésion et notre condition. Nous avons franchi un palier en 2018. Ce n'est pas une défaite cuisante. Nous sommes battus par plus fort. Nous voulions éliminer les sprinteurs. Il en restait un... Je suis très fier des gars. J'ai le rôle de capitaine. Ils m'écoutent et font confiance. Chacun arrive à tirer le groupe vers le haut. Il y a une bonne dynamique. La confiance qu'on prend sur les épreuves de Coupe de France fait du bien à ceux qui disputent les épreuves WorldTour. Certains qui étaient ici iront en confiance aux Ardennaises ou au Giro.

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