Marc Sarreau (Groupama-FDJ) a remporté, ce dimanche, la 17e édition de la Roue Tourangelle (1.1), cinquième manche de la Coupe de France Pro, disputée sur 200 kilomètres entre Château-Renault et Tours. Il a devancé au sprint ses dix compagnons d'échappée. Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) et Hugo Hofstetter (Cofidis) complètent le podium. Voici la réaction du lauréat du jour, recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Qu'est-ce que ça fait de gagner la Roue Tourangelle ?
Marc Sarreau : Je suis content. J'ai déjà disputé cette épreuve à plusieurs reprises. Je suis originaire de la région Centre. Ça fait toujours plaisir de gagner, surtout pas loin de la maison.

T'attendais-tu à ce scénario-là ?
Nous avons vu sur la Roue Adélie, vendredi, que personne ne voulait prendre la course en main. Aujourd'hui (dimanche), l'échappée est partie sans coureur d'AG2R La Mondiale, Cofidis ou de la FDJ même si nous n'étions que cinq au départ. La journée a été tranquille malgré quelques accélérations pour faire péter le peloton. Ça a bougé dans les 60 derniers kilomètres. Matthieu Ladagnous s'est retrouvé dans un coup, c'était parfait pour nous. Il était le plus rapide du groupe. Nous n'avions qu'à contrôler derrière. Nous sommes revenus avec quelques coureurs dans le final. L'équipe AG2R La Mondiale s'est retrouvée en supériorité. Avec Matthieu (Ladagnous), nous nous sommes laissés emmener jusqu'à l'arrivée. Nous avons joué ma carte.

Comment as-tu géré ton sprint ?
Quatre coureurs d'AG2R La Mondiale ont roulé dans les derniers kilomètres, avec Samuel Dumoulin dans la roue. Derrière moi, il y avait Clément Venturini. Matthieu m'a parfaitement lancé. J'avais juste à terminer le travail.

« VALIDER MES TROIS VICTOIRES »

Quel regard portes-tu sur ton début de saison ?
J'ai fait un bon début de saison, j'étais vraiment content. Mais depuis le Grand Prix E3, je peinais à retrouver des sensations. Je suis bientôt en fin de cycle. J'avais beaucoup misé sur le début de saison alors je commence à être fatigué. Mais aujourd'hui, les jambes étaient bonnes. J'étais toujours bien placé dans les bosses. Le travail d'équipe a payé. J'ai trois victoires. Ce ne sont pas des grands succès mais ça fait toujours plaisir de gagner. Je montre que je sais gagner des courses. Avant, j'avais moins souvent le statut de leader. Même si au départ je n'étais pas protégé aujourd'hui, l'équipe m'a fait confiance.

Dans une semaine, tu seras au départ de Paris-Roubaix...
Je vais enchaîner avec le Circuit de la Sarthe et Paris-Roubaix. Je vais voir comment je vais sortir du Circuit de la Sarthe car là je fais un bon enchaînement, avec Adélie-Roue Tourangelle-Sarthe. Arnaud (Démare) sera notre leader à Roubaix. Je vais tâcher de bien bosser pour lui. Je n'étais pas au Tour des Flandres et la décision a été prise en concertation avec l'équipe. On savait que la Roue Tourangelle pouvait me convenir. 

Qu'attends-tu de la suite de la saison ?
Ça sera les deux mêmes objectifs : continuer de gagner et aider Arnaud quand je vais courir avec lui. Le but est de valider les victoires à l’échelon au-dessus.