Maximilien Picoux n'avait jamais couru plus de quatre jours de suite avant ce Tour de Normandie 2018. "Et c'est au bout du quatrième jour que je suis rentré dans le Top 10 et rapproché du podium", constate le coureur du VC Rouen 76 auprès de DirectVelo.

À QUELQUES CENTIMÈTRES DU PODIUM

A Argentan, le coureur belge termine 6e d'un sprint remporté par Matteo Moschetti. Le dernier jour à Caen, l'Italien de la Polartec-Kometa s'impose de nouveau. Maximilien Picoux rate "le podium de l'étape de quelques centimètres", regrette-t-il après coup. "Si je suis un peu déçu de cette 4e place, je suis satisfait de l'ensemble de mes places car, au départ, je ne connaissais pas ma condition réelle pour une telle course", commente celui qui voulait avant tout montrer le maillot et rentrer dans le Top 10 d'une étape.

L'équipe du VC Rouen 76 a perdu Yann Guyot sur chute alors qu'il avait bien commencé ce Tour de Normandie. "Ce n'était pas possible de constituer un train pour les sprints. L'équipe travaillait déjà beaucoup en début d'étape pour le maillot à pois de Théo Nicolas. Dans le final j'étais un peu esseulé mais l'équipe cherchait à me protéger", explique le 22e du classement final.

L'ancien coureur de T.Palm-Pôle Continental Wallon et de Color Code-Arden'Beef n'était pas impressionné au moment de faire sa place dans les derniers kilomètres. "J'ai déjà fait des Classe 2 et je n'ai pas peur de frotter avec les Continental, je ne me laisse pas impressionner", assure-t-il. "Le niveau de ce Tour de Normandie était plus ou moins identique à celui des autres Classe 2, c'est à dire un très bon niveau. Par exemple, Matteo Moschetti s'est engagé pour 2019 avec Trek-Segafredo et Kasper Asgreen avec Quick-Step Floors", note le 5e d'étape du Triptyque des Monts et Châteaux l'an dernier.

LA DISTANCE EST UNE ALLIÉE

Après une semaine de récupération, le coureur de 22 ans va retrouver la Coupe de France à Vougy, lundi prochain. "J'espère profiter du Tour de Normandie pour améliorer ma condition et en profiter à Vougy et ensuite au Circuit des Ardennes".

A la sortie de ces sept jours de course, le sociétaire du VC Rouen 76 compte bien sur la distance (162 km) pour tirer son épingle du jeu. "Depuis le début de saison, j'ai constaté qu'il y a encore beaucoup de coureurs frais au bout de 130-140 kilomètres dans les Elite Nationale mais après plus de kilomètres, ils sont nombreux à piocher. A Bordeaux-Saintes, je pense que la sélection s'est faite en partie à cause du kilomètrage. C'est pour ça aussi que je me sens bien dans les Classe 2 où les étapes font 180 kilomètres". La distance joue pour Maximilien Picoux.