Thomas Boudat (Direct Energie) a remporté au sprint, ce dimanche, la 40e édition de Cholet-Pays de la Loire (1.1), courue sur 202,7 kilomètres autour de Cholet (Maine-et-Loire). Il a devancé Hugo Hofstetter (Cofidis) et Roy Jans (Cibel-Cebon). Après un an d'absence, l'épreuve faisait son retour. Rudy Barbier avait remporté l'édition 2016.
Retrouvez ci-dessous les (autres) réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

Hugo Hofstetter (Cofidis)
2e
« C’est un bon résultat mais c’est vraiment dommage de passer aussi près de la victoire. J’ai tenu en tête jusqu’à 20 mètres de la ligne. Il ne m’a manqué que cinq gros coups de pédale pour arriver à gagner.
Dans la tête, il faut toujours se dire que l’on va donner le meilleur de nous-même et ne pas penser à la douleur. Julien Simon a fait un superbe boulot pour moi et je suis vraiment déçu pour lui de ne pas franchir la ligne d’arrivée en premier. C’est ce qui me désole un peu. Même personnellement, ça m’aurait fait beaucoup de bien de gagner ici. Mais bon, je ne vais pas m’arrêter-là. Je vais continuer et je pense que ça va finir par arriver.
Le circuit final était vraiment dur. On ne peut jamais remonter, hormis sur la ligne droite finale. Il y a beaucoup de virages, il faut être technique, savoir économiser des forces et faire l’effort de remonter dans les descentes. Il n’y a pas de moment pour récupérer et les bosses font mal. Ca fatigue. Ca complique le sprint dans les jambes mais au final, ça le rend plus “facile” dans le sens où ça frotte un peu moins.
Le fait que Sylvain Chavanel soit devant a peut-être forcé Julien Simon à lancer le sprint un petit peu plus tôt. C’est peut-être ce qu’il nous a manqué. Après, ce n’est vraiment pas de sa faute. Il a donné son maximum et il était super fort. Je le remercie de m’avoir emmené comme ça, ça fait vraiment plaisir ».

Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale)
10e
« Ca s’est très bien déroulé. J’avais bien récupéré de la veille et j’étais bien physiquement. Je n’ai pas souvent des sensations comme ça, quand même ! J’aurais peut-être pu jouer un peu plus dans le final mais on a décidé de jouer ma carte au sprint pour voir le résultat. Du coup, je suis resté sage et Samuel Dumoulin a fait un gros travail pour moi. Nous n’étions que cinq dans l’équipe mais on a été très soudé. On a fait la course qu’il fallait. Personnellement, je loupe deux courses où je pouvais gagner et c’est la petite déception. Quand j’ai vu Sylvain Chavanel partir, je voulais faire comme lui. Surtout que je me suis dit qu’on allait sûrement pas le reprendre. Ca s’est joué à très peu. Mais encore une fois, on m’a demandé d’attendre et je le comprends. »