Joris Vincent : « Ce n'est pas le même sport ici »

Crédit photo Maelys Relet

Crédit photo Maelys Relet

Il a quitté la Haute-Savoie pour la région nantaise. Joris Vincent voulait y trouver des parcours plus à sa convenance (lire ici). C’est pour cela qu’il a rejoint l’UC Nantes Atlantique après une saison en DN2 chez Villefranche Beaujolais. "Je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis un coureur plutôt passe-partout. Ici, je trouve des parcours et des styles de course qui me correspondent mieux. Et puis, je suis très content de mon choix de club. Nous avons un gros collectif. On tourne autour depuis le début de la saison mais tout le monde est très motivé", assure-t-il à DirectVelo.

« J’ETAIS VRAIMENT DECU CAR J’AI FAIT LE JOB »

Après avoir pris la troisième place de la Suisse Vendéenne, Joris Vincent s’est illustré en s'échappant sur la Flèche de Locminé. “C’était mon rôle, je devais être dans l’échappée. Je me suis senti à l’aise dans le groupe. C’est dommage car nous nous sommes fait reprendre assez loin de l’arrivée. Je retrouve des sensations après trois semaines difficiles. Je suis tombé malade après les Plages Vendéennes. J’ai passé quatre jours sans dormir et manger, les trois semaines suivantes ont été compliquées”.

Un mauvais timing pour Joris Vincent qui avait coché Manche-Atlantique et Bordeaux-Saintes en début de saison. “J’étais vraiment déçu car j’ai fait le job à fond cet hiver. Je suis arrivé avec quatre kilos de moins par rapport à 2017 au début de saison. J’ai mis du temps à retrouver de la force mais ça revient. Du coup, j’ai décalé mes objectifs de trois semaines. J’espère être bien à Vougy puis sur le Tour du Loir-et-Cher. Dans la foulée il y a le Tour de Bretagne même si l’on ne connaît pas encore la sélection de l’équipe”.

« UN PREMIER TEST SUR LA DN1 »

L’ancien coureur du VC Vaulx en Velin retrouvera donc la Coupe de France DN1 sur une course qu’il connaît. “Ce sera mon retour dans le Rhône Alpes à Vougy. Ceci dit, c’est une course qui me correspond sans montées longues. C’est mon premier objectif de la saison pour mon retour en DN1. Même s’il n’y a pas de comparaison entre les deux saisons. En 2016, je travaillais 35 heures, là ce sera un premier test”, explique-t-il.

Avant la Coupe de France l’Espoir 4 mettra le cap sur la Bretagne ce week-end où il continuera son apprentissage des Classiques. “J’aime vraiment ces courses. On sent qu’il y a un public de passionnés que ce soit aux arrivées ou pendant la course. Et puis, ce n’est pas le même sport. Le placement est très important. J’ai appris à courir en équipe dans les bordures. Ca me plait beaucoup. Si j’évite les pépins de santé, il n’y a pas de raison pour ne pas faire une bonne saison”, affirme Joris Vincent qui n’avait pas été épargné par les blessures la saison dernière avant de finir la saison en forme avec une 4e place sur les 4 Jours des AS.

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