L'envie de pavés de Barnabas Peak

Crédit photo DirectVelo.com

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Le Centre Mondial du Cyclisme est une bonne maison. Barnabas Peak avait la possibilité d'évoluer cette saison dans une équipe Continental. "Mais je préfère rester au CMC", explique le coureur hongrois. "Nous avons un bon encadrement et le niveau de l'équipe est encore meilleur que l'an dernier, similaire à celui d'une Continental", justifie-t-il. 

La Hongrie n'a pas une grande tradition cycliste. D'ailleurs, du temps du bloc communiste, aucun Hongrois n'est monté sur le podium final de la Course de la Paix. Barnabas Peak a débuté le vélo en Minimes. "Par le passé, au-dessus d'un certain niveau, ce n'était plus possible de rester en Hongrie. Mais maintenant, ça va mieux, il y a des équipes Continental", rappelle le coureur de 19 ans.

LES PAVÉS DE BRETAGNE

L'an dernier, il s'est classé 2e du Tour de Hongrie, "la plus grande course chez nous. Elle va prendre encore plus d'importance cette année car elle passe en 2.1". Toutefois, il ne sait pas s'il le disputera en 2018, sous le maillot de l'équipe nationale. "Il se chevauche avec le Tour de l'Avenir (14-19 août NDLR)", regrette celui qui aimerait disputer le "petit Tour de France" avec l'équipe du CMC si elle est invitée.

Une des autres raisons qui ont retenu le vainqueur de la première étape du Tour de la Mirabelle, c'est justement la richesse du calendrier de l'équipe de l'UCI (lire ici). "Paris-Roubaix Espoirs est un gros objectif pour moi. J'aimerais aussi faire quelque chose au Tour de Bretagne où il y aura aussi des pavés", avance-t-il. Si les pavés de Dinan et la ville d'arrivée du Tour de Bretagne, sont moins terribles que ceux de Mons-en-Pévèle ou Gruson, Barnabas Peak pourra retrouver des routes qu'il a découvertes le week-end dernier au Souvenir Louison-Bobet et au Circuit du Morbihan.

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