Adrien Petit : « On est dans une bonne spirale »

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

Le Team Direct Energie ne s’arrête plus de gagner. Moins d’un mois après avoir ouvert leur compteur, les jaune-et-noir ont décroché un huitième succès, ce dimanche, grâce à Adrien Petit, qui s’est imposé sur Paris-Troyes (voir classement). De bon augure pour le gaillard de 27 ans, qui s’affirme en très bonne condition avant les Classiques du printemps qui lui tiennent tant à coeur. Adrien Petit fait le point avec DirectVelo. 

DirectVelo : Cela faisait près d’un an que tu n’avais pas gagné !
Adrien Petit : Ma dernière victoire, c’était sur le Grand Prix de la Somme l’an passé (le 21 mai, NDLR). Gagner est toujours bon à prendre. Certes, c’est une Classe 2 mais quand même… J’avais à coeur de bien faire ici. Je ne sous-estimais pas du tout le niveau de cette épreuve, bien au contraire. Le parcours était d’ailleurs difficile, c’était même plus pour puncheurs que pour purs sprinteurs, avec ces deux bosses à faire huit fois. C’était un circuit très usant mais j’ai réussi à m’accrocher. Et puis, cette victoire est d’autant plus sympa qu’il n’était pas prévu que je vienne ici à la base. Mais je ne voulais pas me retrouver avec un week-end sans course alors j’ai fait le déplacement. C’est important de garder le rythme de la compétition avant les gros objectifs qui vont arriver très vite maintenant avec les Classiques. 

Comment as-tu géré ton sprint ?
Le final en lui-même était assez “cool” dans le sens où c’était sur de grands axes, sans forcément trop de virages. C’était assez simple à gérer. Par contre, je me suis fait enfermer à la borne, dans une cuvette. Il y a eu des vagues et je me suis fait avoir. Du coup, je me suis retrouvé en quinzième position à peu près. C’était assez loin mais j’ai réussi à remonter par la droite et j’ai enchaîné en lançant directement le sprint, aux 300 m !

« IL N’AURAIT PAS FALLU CINQUANTE MÈTRES DE PLUS »

Ca pouvait faire loin !
J’ai lancé super tôt mais j’ai réussi à tenir jusqu’au bout. Bon cela dit, il n’aurait pas fallu cinquante mètres de plus (sourires).

Les plus belles Classiques du calendrier se rapprochent doucement mais sûrement. Te sens-tu prêt et à 100% de tes moyens ?
Cela fait maintenant trois semaines-un mois que je suis vraiment en bonne condition. Je me sentais déjà bien sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne puis j’ai été chercher la quatrième place au Samyn. J’étais encore une fois très bien sur la Classic Johan Museeuw mais j’ai manqué de réussite quand ça s’est joué la victoire. J’étais un peu déçu mais je suis là, et j’ai envie d’aller chercher des résultats.

« DENAIN, LA RÉPÉTITION GÉNÉRALE AVANT PARIS-ROUBAIX »

Que peux-tu espérer de la suite de la période des Classiques ce printemps ?
C’est assez compliqué à dire, on va voir… Ce sont des courses tellement particulières ! Dès mercredi, je vais retrouver une arrivée qui me plaît bien sur Nokere-Koerse, sur les pavés. Puis il y aura 25 kilomètres de pavés sur le Grand Prix de Denain : ce sera la répétition générale avant Paris-Roubaix. Je vais pouvoir me tester, travailler sur le matériel… Ce sera sympa à faire cette année.

Thomas Boudat avait ouvert le compteur du Team Direct Energie le 14 février dernier en Andalousie. Ce dimanche, tu as décroché la huitième victoire de l’équipe en moins d’un mois !
On est vraiment dans une bonne spirale. Quand c’est comme ça, il faut en profiter. Le vélo, ce n’est pas toujours simple. Il y aura forcément des périodes plus difficiles. Il faut prendre ce qu’il y a à prendre et ne surtout pas cracher dessus. On a un bon groupe. Pourvu que ça continue. 
 

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