Les choses sont claires, nettes et précises du côté de la formation Sojasun espoir-ACNC avant la première manche de la Coupe de France DN1, ce dimanche sur Bordeaux-Saintes : “C’est l’objectif de l’année. Je crois fort en l’équipe. On a discuté de tout ça avec Stéphane (Heulot) et cette année, on s’est dit que le plus important serait le classement par équipes. Il vaut mieux marquer de gros points que de gagner la course car l’objectif, c’est de gagner ce général par équipes”, explique Stylianos Farantakis auprès de DirectVelo.

Avec dans ses rangs des garçons tels que Julien Guay, Tony Hurel, Emmanuel Morin, Maxime Renault et des jeunes plein de talent et de fougue, les vert-et-blanc peuvent légitimement nourrir de grandes ambitions. “Quand j’ai vu le groupe en stage en Espagne, je me suis dit que c’était du costaud. C’est un groupe très homogène. En plus, l’ambiance est très bonne dans l’équipe : tout va bien ! Et pour ajouter encore un point positif, l’arrivée de Stéphane nous fait beaucoup de bien, il nous donne de la confiance”, développe le Grec, qui a lui même eu le temps d’échanger avec son nouveau directeur sportif. “Il attend beaucoup de moi, mais comme de tous les coureurs. Il veut que l’on saisisse les opportunités, comme l’a fait Manu Morin récemment. Il faut prendre des risques”. 

« QUAND TU PENSES TROP, CE N’EST PAS BON »

De son côté, le coureur de 22 ans veut gagner un plus grand nombre d’épreuves, lui qui s’était imposé sur le Tour de Côte d’Or l’an passé. “L’hiver s’est bien passé. C’est tout bête, mais le fait de ne pas avoir eu de pépin, de ne pas être tombé… Moralement, ça fait du bien. J’ai entamé ma saison dans de bonnes conditions”, se réjouit le 8e de Manche-Atlantique, qui a également terminé deux fois dans le Top 15 sur le Circuit des plages vendéennes. Parmi les courses cochées sur son calendrier, le rendez-vous national : “Je veux gagner le Championnat de Grèce, ce sera un grand objectif une nouvelle fois”.

Avant, il l’espère, de pouvoir passer ce dernier cap pour rejoindre le monde professionnel l’an prochain. “Je veux passer pro en 2019. Il me reste une marche à franchir mais je ne veux pas trop y réfléchir. Quand tu penses trop, ce n’est pas bon. Cela doit venir tout seul, par les résultats”.