Florian Maître termine sur une bonne note

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo.com

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Mercredi après-midi, il était dépité après l'élimination de la France dès les qualifications du Championnat du Monde de poursuite par équipes. Florian Maître s'en voulait d'avoir "explosé mentalement plus que physiquement", après avoir glissé dès le premier tour sur le parquet d'Apeldoorn.

Ce vendredi, le coureur du Vendée U affichait un beau sourire après son essai sur les 4 kilomètres de la poursuite individuelle. Plus que son temps (4'28") ou sa place (18e), le Champion d'Europe de poursuite par équipes est satisfait de son effort. "Ca m'aurait embêté de finir sur une mauvaise note avec la poursuite par équipes. Recourir aujourd'hui me permet de partir sur quelque chose qui me fait plaisir, ça donne envie de continuer à travailler", commente-t-il pour DirectVelo.

"C'est un effort que j'aime bien. J'arrivais à bien me débrouiller en Juniors et ça ne peut être qu'un plus pour la poursuite par équipes. Je ne peux que m'améliorer mais je suis encore très loin de Corentin Ermenault", ajoute le vainqueur de la manche du Circuit des Plages Vendéennes à l'Île de Noirmoutier.

« ON EST ARRIVÉ AVEC DES INCERTITUDES »

Le Champion d'Europe de l'Américaine revient sur l'échec du quatuor tricolore du premier jour. "On marchait tous bien mais le stage de Roubaix s'est plus ou moins bien passé. Sur ce vélodrome, nous n'avons pas réussi à être propres sur tous les exercices. Du coup, on est arrivé ici avec des incertitudes".

Les glissades à l'entraînement, la veille du tournoi, n'ont rien arrangé. "On y a un peu trop pensé, moi le premier", reconnaît le coureur de 21 ans.

Ce mauvais souvenir passé, le Champion d'Europe de l'Américaine veut encore profiter du Mondial d'Apeldoorn. "Ici, il y a une émulation entre les groupes, l'ambiance du vélodrome, tous les pays rassemblés, il n'y a qu'au Championnat du Monde qu'on peut vivre ça. Je reste pour prendre du plaisir à regarder les épreuves et me donner la gnaque pour travailler et attaquer bien motivé la route", assure-t-il. Voir du beau vélo, il n'y a rien de tel pour donner envie d'en faire.

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