Adrien Garel aurait dû insister

Crédit photo DirectVelo.com

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Adrien Garel venait au Championnat du Monde sur piste avec un titre de Champion d'Europe du scratch dans la poche. Ce jeudi, il s'est classé 11e dans la course au titre mondial, remportée par Yauheni Karaliok. Le Biélorusse a réussi à doubler le peloton en compagnie de Michele Scartezzini et Callum Scotson en contrant une attaque du coureur français.
Le pistard va retrouver la route et son équipe Vital Concept le 11 mars, pas très loin d'Apeldoorn, au Tour de Drenthe. Avant de faire un aller-retour entre les Pays-Bas et la France, il analyse sa course de ce jeudi soir pour DirectVelo.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après ce scratch ?
Adrien Garel : Je suis déçu car je venais pour le podium. Le scratch, c'est une course qu'on peut gagner comme faire 10... Il n'y a pas de secret pour cette course, il faut courir à la perfection, ce que je n'ai pas fait. J'attaque au bon moment mais je n'insiste pas assez. A vouloir ne pas trop en faire, je n'en fais pas assez. Quand je vois les trois autres ressortir (les trois futurs médaillés, NDLR), je me relève. Une fois qu'on fait une erreur, on est moins frais derrière.

Quelle était ta stratégie ce soir ?
Je sais qu'il y a beaucoup plus rapide que moi pour un sprint massif. Je voulais une course offensive comme au Championnat d'Europe pour tenter de doubler, comme ceux qui gagnent. C'est pour ça que j'ai eu cette stratégie mais ça ne paie pas à tous les coups. Ce n'est pas pour ça que je ne reviendrai pas.

As-tu ressenti une différence entre le Championnat d'Europe et le Championnat du Monde ?
Tout le monde est à 200%. Tout le monde est plus fort qu'au Championnat d'Europe ou qu'à une Coupe du Monde. J'étais plus fort qu'au Championnat d'Europe. Hier (mercredi), j'étais déçu pour la poursuite par équipes mais physiquement j'étais bien donc ça m'a rassuré pour aujourd'hui. Mais ça ne suffit pas d'être au top physiquement, il ne faut pas faire d'erreur tactique. Si tu fais une erreur, c'est fini. C'est la dure loi du niveau mondial mais c'est comme ça, c'est aussi la beauté du sport.

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