Jimmy Duquennoy et le poids de forme

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Jimmy Duquennoy a entamé dimanche dernier sa saison à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Si les sensations ne sont pas encore optimales, le Tournaisien a rattrapé son retard pour être au départ. "Au premier stage, en décembre, j'étais très gros. L'équipe ne parlait même pas de programme de course tant que je ne perdais pas de poids", souligne-t-il à DirectVelo. Pour compliquer la tâche du coureur wallon, une grippe à la sortie du stage de janvier a contrarié sa progression durant dix jours.  "Et donc, pour le programme de janvier à Majorque et à Bessèges, c'était trop tard pour moi. Il fallait repartir en Espagne pour peaufiner la condition."

IL NE PEUT PAS SE PASSER DE VELO

Si le coureur de 22 ans a démarré sa préparation avec une surchage pondérale, c'est à cause de la spirale négative de la saison 2017. "L'année dernière, j'étais en forme dès le mois de janvier. J'ai ensuite eu une tendinite pendant deux mois et demi. Je suis bien revenu jusqu'aux 4 Jours de Dunkerque. C'est à partir du Tour de Belgique que j'ai flanché physiquement. L'équipe ne m'a plus beaucoup sélectionné. J'ai vu mon programme allégé. Je courais essentiellement des kermesses pros. J'en ai perdu la motivation. Je me suis même posé la question de l'intérêt de continuer."

Au bout d'une semaine d'interruption, le septième de Paris-Roubaix Espoirs 2015 a compris qu'il ne pouvait pas imaginer sa vie sans le vélo. "Mes ennuis sont derrière moi. C'est ma dernière année de contrat. Il faut que je marche pour continuer ma carrière chez WB-Aqua Protect-Veranclassic.  J'espère rouler le plus souvent possible car c'est ce dont j'ai besoin pour monter en puissance."

PARIS-ROUBAIX LE RÊVE DE GOSSE

D'ailleurs, le quinzième de l'Omloop van het Houtland 2017 se verrait bien jouer les premiers rôles sur deux courses en particulier : A Travers les Ardennes Flamandes et IWT Oetingen. "Ce sont deux classes 2 mais le niveau y est très élevé et les parcours sont géniaux. L'an dernier, je crève à cinq bornes de la fin à Oetingen alors que j'étais dans un de mes meilleurs jours de la saison.  Je pense également au GP de Denain qui devient un mini Paris-Roubaix dont je ne parle même pas car l'Enfer du Nord est vraiment un rêve de gosse. J'aimerais tellement y participer et finir la course. Quand je vois ce que Piet Allegaert a fait l'an dernier, je me permets de rêver. Il faut d'abord être en forme et ensuite commence alors la célèbre loterie des pavés", conclut-il.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Jimmy DUQUENNOY