Tour du Haut-Var - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Régis Garnier / Tour du Haut-Var

Crédit photo Régis Garnier / Tour du Haut-Var

Déjà vainqueur la veille, Jonathan Hivert (Direct Energie) a récidivé, ce dimanche, en remportant la deuxième et dernière étape du Tour du Haut-Var (2.1), courue sur 188,5 kilomètres entre Vidauban et Flayosc (Var). Il a devancé au sprint Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) et Rudy Molard (FDJ). Jonathan Hivert s'adjuge par la même occasion le classement général de cette 50e édition (voir les classements). DirectVelo a recueilli les réactions des animateurs de la journée.

Valentin Madouas (FDJ)
4e du classement général final et meilleur jeune
« Nous avons tenté des choses, ça a bien fonctionné mais on manque la gagne, c'est dommage. C'était une arrivée pour puncheur et je manque encore un peu de force pour rivaliser avec ces coureurs. J'espère que dans quelques années, je pourrai le faire. J'ai attaqué pour qu'on sorte à quatre, avec Thibaut (Pinot), Vuillermoz et Hivert. Derrière, Rudy (Molard) est rentré avec Finetto. Les gars ne collaboraient pas trop avec nous au début. Et petit à petit, on a réussi à s'arranger pour que l'on puisse tourner ensemble. C'était le mieux pour eux et pour nous. Rudy en gardait un peu plus, mais le but était de durcir la course pour jouer la gagne avec lui. Il était notre leader pour le général, même si tout le monde avait sa chance. Si d'autres coureurs étaient sortis, ils auraient eu leur chance aussi, mais on voulait préserver Rudy en vue de l'arrivée. Tout le monde était très fatigué, et je pense que c'est le plus fort qui a gagné aujourd'hui (dimanche). »

Fernando Barcelo (Euskadi Basque Country-Murias)
Echappé et meilleur grimpeur
« C'était un week-end particulièrement difficile avec deux étapes sans un mètre de plat. Et en plus, j'ai eu la bonne idée de passer les deux journées à l'avant de la course (sourires). Je suis content de la condition que j'avais ici durant ces deux journées de course et surtout, je suis satisfait de repartir avec ce maillot de meilleur grimpeur. Sur une course comme celle-ci, le meilleur grimpeur, ça veut dire quelque chose. J'avais vraiment la consigne d'être à l'avant hier (samedi) comme aujourd'hui (dimanche). Dans l'équipe, nous avions d'autres coureurs pour jouer la victoire d'étape et le général même si on se doutait que ça allait être difficile avec le plateau qu'il y avait et ces deux arrivées en montée.
Je suis convaincu que l'équipe qui est venue ici était forte et on avait la possibilité de faire mieux en terme de résultats bruts mais bon, ce sera pour une autre fois. Plus généralement, je suis très heureux d'être dans cette équipe et d'avoir cette opportunité. Bien sûr, ce n'est pas facile et je trouve les épreuves un peu plus dures que ce que j'ai connu jusqu'ici. Mais je me sens bien et je sens que je suis en train de franchir un palier, même si c'est en souffrant énormément. Petit à petit, ça va venir ! Maintenant, je vais un peu souffler puisque je ne vais pas courir pendant une vingtaine de jours. Puis on verra pour la suite du calendrier. »

Evaldas Siskevicius (Delko Marseille-Provence KTM)
Échappé
« Je me sentais bien, je suis content. Je n'avais pas prévu de courir ici, l'équipe m'a appelé au dernier moment. Je sors d'une grosse charge de travail, en vue de mes prochains objectifs. Je ne savais pas trop comment j'allais être... Mais finalement, j'étais plutôt bien, et je n'ai plus qu'à bien récupérer pour être dans le timing de mes prochains objectifs. Ça fait déjà huit ans que je suis chez les pros, je sens que je commence de changer de registre. Avant, j'étais plutôt rouleur-sprinteur. Maintenant, je passe mieux les bosses. J'aime bien les bosses comme on a eu ce week-end, même si j'aime toujours les profils plats. Quand on habite à Marseille, ça monte de tous les côtés, donc on devient forcément un peu grimpeur ! On verra mardi pour les sélections pour Paris-Nice. Maintenant, je prends de plus en plus un rôle de capitaine de route, mais cela ne m'empêche pas de me glisser dans les échappées quand il le faut. On a des coureurs comme De Rossi ou Trarieux, qui sont des jeunes coureurs que je coache un peu. Au briefing, quand le DS parle, j'ai toujours quelque chose à ajouter car ce sont des choses qui viennent avec l'expérience, et c'est un rôle qui me plait. » 

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