Jason Tesson a remporté la cinquième manche du Circuit des Plages Vendéennes (Élite Nationale) disputée à Challans ce samedi. Au terme des 145,4 kilomètres de course, le sociétaire de Sojasun espoir-ACNC a devancé à la photo-finish Rémy Gras (GSC Blagnac Vélo Sport 31). Le coureur de 20 ans a livré sa réaction à DirectVelo après l'arrivée. 

DirectVelo : Tu t'es imposé d'un souffle !
Jason Tesson : Je n'y croyais pas. Au départ, j'étais là pour faire le boulot. On s'est retrouvé à trois pour freiner le groupe derrière Willy (Artus) qui était échappé avec Florian Maître. Dans le sprint, j'étais dans la roue d'Emmanuel (Morin). Il s'est décalé, moi aussi. On est allé jusqu'au bout. J'ai jeté mon vélo sur la ligne. Je n'ai pas cru avoir gagné car j'ai vu le gars de Blagnac (Rémy Gras, NDLR) lever les bras. C'est vraiment une victoire collective car sans mes équipiers, je n'aurais pas pu m'imposer. Je ne réalise pas encore que j'ai gagné. Depuis tout petit, je voulais participer "aux Plages" et là... J'en gagne une ! 

C'est aussi ta première victoire en Élite après une première saison chez les Espoirs...
J'étais en DN3 à Vallet. Grâce à de bons directeurs sportifs, j'ai beaucoup appris. Cette bonne formation de base me permet de bien rentrer chez Sojasun espoir aujourd'hui. C'est une équipe qui me tire vers le haut. Nous sommes dans une logique de résultats tous ensemble. J'espère que tout le monde goûtera à la victoire cette année. 

Te sentais-tu capable de gagner dès le début de saison ?
Je ne pensais pas avoir les jambes pour gagner si tôt. La victoire de Julien (Guay), jeudi, nous a donné un coup de fouet. Grâce à des coureurs comme Tony Hurel ou Emmanuel Morin, je peux apprendre dans les sprints car j'ai encore tout à apprendre.

Depuis le début des Plages, Sojasun montre un gros collectif. Comment l'expliques-tu ? 
On a fait un bon hiver. On s'est découvert car il y a plusieurs nouveaux comme moi et des coureurs expérimentés qui ont connu les pros, comme Julien, Maxime, Tony... Ils mènent la barque. On les écoute, on fait ce qu'ils nous disent de faire et c'est grâce à eux que je gagne. On sent qu'on peut faire de grandes choses.