Nouvelle saison, nouvelle équipe et nouvelle aventure. Guillaume De Almeida repart pour une année au sein d'une équipe portugaise. Après deux formations Continental, Radio Popular-Boavista en 2016, et LA Aluminios Metalusa-BlackJack à partir d'avril 2017, il évolue cette année au sein d'une structure amateur, l'Union Cycliste de Maia.

« ON ME DISAIT QUE C’ÉTAIT DANS LA TÊTE... »

"J'avais su en novembre que Radio Popular ne me conservait pas. Je l'ai encore en travers de la gorge, confie le coureur revenu un temps l'an dernier à l'US Montauban 82. Puis je suis repassé pro en avril. Mais l'an dernier, ça s'est moyennement passé. J'ai juste gagné un classement des grimpeurs sur une course par étapes de quatre jours. À la fin de l'année, au Portugal, ils ont inventé une nouvelle règle pour la limitation d'âge et je n'ai pas pu continuer".

L'Ariégeois âgé de 29 ans reste ainsi sur une saison compliquée. "J'ai fait des tests et il s'est avéré que j'avais la mononucléose. Je me sentais fatigué pendant l'année. On me disait que c'était dans la tête", rapporte celui qui a notamment participé au Tour du Portugal (74e).

« C'EST DIFFICILE D'ARRÊTER LE VÉLO »

Après avoir mis le vélo de côté pour se reposer, il a repris par du VTT en décembre. "J'ai vraiment recommencé en janvier", indique le coureur qui s'est mis d'accord au début de l'année avec l'UC Maia. Il porte ainsi un maillot vert et bleu similaire à celui de l'équipe pro Milaneza-Maia, où évoluaient notamment Angel Edo, Claus-Michael Moller, Fabian Jeker et Fran Perez au début des années 2000. "C'était l'équipe de Pierre Tartié l'an dernier. Le président et le directeur sportif sont des amis, fait-il savoir. Il y a un nouveau sponsor et ils veulent repasser pro l'an prochain. Ils m'ont fait une proposition et c'est parti...".

Présent sur l'Essor Basque le week-end dernier, il va principalement courir en 2018 au Portugal. S'il ne retrouve pas un contrat en Continental, Guillaume De Almeida pourrait raccrocher en fin de saison. "J'ai commencé le vélo qu'à 20 ans mais voilà il y a un loyer, la copine... J'ai des projets. C'est compliqué mais cependant, c'est dur d'arrêter le vélo", sourit-il.