Amaury Capiot s'est rassuré à Bessèges

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo.com

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Avec quatre Top 10 sur autant d'étapes en ligne lors de l'Etoile de Bessèges (2.1), Amaury Capiot a retrouvé l'adréaline pour lutter pour la victoire dans un sprint massif. «Cela me fait du bien mentalement. J'entamais cette épreuve avec un gros point d'interrogation mais je suis rassuré", dit-il à DirectVelo. S'il se montre satisfait de son bilan global dans le Gard, la troisième étape autour de Bessèges lui laisse des regrets. "Il y avait moyen de faire mieux. J'étais assez enfermé. Je n'ai pas pu réellement sprinter. Je termine huitième. Je sens que j'avais au moins le podium d'étape dans les jambes, mais bon ce n'est pas grave, si je continue sur cette lancée, d'autres résultats suivront".

SPRINT CÔTE À CÔTE

Pour ses premiers sprints, il n'a pas pu bénéficier d'un véritable lanceur. « C'est un peu dommage, c'est clair, mais d'un côté, je peux comprendre que l'équipe ne mise pas tout sur moi en début de saison. C'est à moi de montrer que je suis de retour à un bon niveau. Sur la première étape, nous plaçons deux gars dans les dix premiers (Capiot, 6e et Warlop, 8e). Peut-être aurait-il été plus judicieux d'utiliser Jordi Warlop comme lanceur. Ce n'est pas la première fois que cela arrive dans notre équipe que deux coureurs sprintent côte à côte. Je peux le comprendre, notre équipe se compose d'éléments ambitieux qui rêvent tous de monter dans le WorldTour. Par conséquent, tu as envie de te montrer, c'est normal. En cours de saison, nous aurons le temps de procéder à plusieurs ajustements afin de déterminer une hiérarchie un peu plus claire."

Le coureur de 24 ans ne s'estime pas encore à 100% de sa forme. Il faut dire qu'il a passé l'année dernière à l'infirmerie en raison d'une opération au genou qui a réduit sa saison à quatre jours de compétition soit moins que l'Etoile de Bessèges en entier. "Il ne me fait plus mal en plein effort, c'est déjà une grosse victoire. En stage, j'avais des bonnes sensations mais je savais que j'avais encore de la marge. Cela se confirme après Bessèges. Il me manque encore un peu cette explosivité de l'année 2016." Pour retrouver ce giclette, le Limbourgeois ciblera quelques entrainements. Il enchainera avec le Tour d'Oman, le Circuit Het Nieuwsblad, le Samyn avant de repartir en stage à Calpe.

TEST SUR LE CIRCUIT HET NIEUWSBLAD

Cependant, le 4e de l'Eurométropole Tour 2016 ne veut pas se cantonner à un rôle de sprinteur et désire montrer qu'il peut également être un coureur de classiques. C'est la raison pour laquelle il s'alignera uniquement sur le Circuit Het Nieuwsblad lors du week-end d'ouverture belge. "Oui, on pourrait penser que Kuurne me conviendrait mieux, mais le Circuit Het Nieuwsblad correspond davantage à une classique flandrienne. Je veux me tester sur ce terrain. Chez les Espoirs, j'étais déjà très à l'aise sur les pavés et monts flamands. Peut-être que ma pointe de vitesse pourra être un atout à ce moment-là. Combiner les deux correctement est impossible à mon sens car la récupération est difficile. D'ailleurs, nous alignerons deux équipes complètement différentes sur ces deux courses", précise le 7e du GP de Fourmies 2016.

En 2018, l'ancien sociétaire de Lotto-Belisol U23 veut rattraper le temps perdu afin de concrétiser son ambition : monter dans le WorldTour. "Après ce que j'avais laissé entrevoir en 2016, la saison 2017 devait être celle de l'éclosion. Malheureusement, mon genou en a décidé autrement. Je vise une forme constante avec plusieurs faits marquants pour gravir l'échelon supérieur. Néanmoins, je tiens à remercier Sport Vlaanderen-Baloise de la confiance accordée. Ils ne m'ont pas lâché en 2017. Ils m'ont toujours soutenu", conclut-il.

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