Hampus Anderberg : « Le jour et la nuit avec la Belgique »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo.com

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Arrivé durant l'été 2017 chez T.Palm-PCW, Hampus Anderberg entamera en 2018 sa première année complète dans la formation de Pascal Pieterarens. Son passage en Belgique est "la meilleure décision de ma carrière. Auparavant, j'étais dans l'équipe Christina Watches. C'était chaotique. Nous n'avions aucun soutien. Après le Championnat de Suède, j'ai eu la possibilité de changer d'équipe. Je n'ai pas hésité longtemps et je ne regrette en rien mon choix", souligne-t-il à DirectVelo. Durant ces six premiers mois, le Champion de Suède Espoirs du contre-la-montre a pu mesurer la différence entre la Belgique et la Suède. "C'est le jour et la nuit. En Suède, il n'y a que dix coureurs capables de rester dans un peloton de Belgique. Comparer le niveau est inutile. En Suède, il y a une dizaine courses par an et tu dois effectuer des déplacements de six heures alors qu'en Belgique, tu as des courses tous les jours et un peu partout".

EN COLLOC À NAMUR AVEC DES COÉQUIPIERS

Pour se donner les meilleures chances de briller en Belgique, le coureur de 21 ans va emmenager à Namur avec d'autres coureurs de l'équipe T.Palm-PCW. "Nous allons entamer une collocation avec les Canadiens William Eliott et Edward Walsh avec lesquels je me suis bien entendu la saison dernière.  Mon compatriote Andreas Andersson sera également présent. Nous nous connaissons très bien, nous venons tous les deux de la ville d'Halmstad. Son père est mon entraineur. C'est plus chouette d'être entouré de personnes sympathiques que d'être tout seul. De plus, après une course, c'est toujours bien de pouvoir se confier à quelqu'un quand tu es loin de ta famille et de tes amis."

LE VENT, SON ALLIÉ

Le Scandinave préfère toutefois le soleil de Majorque au climat belge pour préparer au mieux ce nouvel exercice. "Mes parents possèdent un appartement là-bas. C'est l'idéal. C'est la troisième année consécutive que je viens passer plusieurs mois ici". Le début de saison 2018 sera important pour le 4e du Tour d'Estonie et il compte bien s'appuyer sur son élément de prédilection : le vent. "Tous les résultats que j'ai obtenus par le passé, ont été acquis dans des épreuves où le vent jouait un rôle important. J'adore les bordures, je suis bon contre-la-montre. Je passe bien les bosses flamandes, c'est vraiment un terrain pour moi. De plus, plus la course est longue et plus cela me convient. En revanche, je ne suis pas un sprinteur. Donc, je dois attaquer de loin pour lever les bras", conclut-il.

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