Valentin Madouas : « Je me suis surpris »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Romain Bardet, Alexandre Geniez, Lilian Calmejane, Tony Gallopin, Jésus Herrada... Pour sa première course en tant que professionnel, Valentin Madouas était bien accompagné ce dimanche dans le final du Grand Prix La Marseillaise (1.1), première manche de la Coupe de France.

UNE ATTAQUE À LA FLAMME ROUGE

Tout s'est joué dans la montée des Crêtes. "Lilian Calmejane était fort, reconnaît le Breton de la FDJ. Il a attaqué à plusieurs reprises. AG2R La Mondiale était en surnombre. Je me suis accroché dans la partie la plus raide. Ils sont sortis à trois, Calmejane et les deux AG2R (Gallopin et Geniez). On s'est retrouvé à six derrière. On a essayé de s'organiser avec les coureurs qui n'avaient pas de coéquipiers à l'avant (Martin, Eiking, Herrada et Di Grégorio, NDLR). Je pense que les trois ont dû se regarder devant. Nous en avons profité".

Dans les derniers kilomètres, le groupe de neuf a été secoué par plusieurs attaques. Valentin Madouas a joué la prudence en tentant « simplement » d'accompagner les coups. "Il ne fallait pas y aller dès que ça bougeait", glisse-t-il. Le benjamin du groupe a tenté sa chance à la flamme rouge. A froid, il regrette cette tentative. "C'est une petite erreur d'avoir attaqué car normalement j'ai une petite pointe de vitesse, rappelle l'ancien coureur du Team U Nantes Atlantique. Mais dans le feu de l'action, avec la fatigue de la course, j'ai attaqué...".

« CE N'EST PAS UN EXPLOIT »

Valentin Madouas termine à la 7e place de l'épreuve remportée par Alexandre Geniez. Un résultat qui satisfait le Finistérien. "Ça prouve que le travail a été bon en stage et à la maison, apprécie-t-il. J'ai fait plus de rythme cet hiver. J'ai pour la première fois disputé quelques cyclo-cross par exemple. J'ai aussi fait attention au poids. Je me sentais opérationnel mais je ne m'attendais pas à finir dans le groupe de tête. Je me suis surpris".

Sa performance a été remarquée. "J'ai reçu quelques messages après la course mais je n'avais plus de batterie", sourit-il. Le coureur âgé de 21 ans refuse cependant de s'enflammer. "Ce n'est pas un exploit non plus, je n'ai pas gagné ! Il faut garder les pieds sur terre. Mais comme je le disais, ça prouve qu'on a bien bossé avec les entraîneurs. J'espère que l'équipe pourra compter sur moi sur des belles épreuves. Il reste encore quelques courses pour dire que mon début de saison est réussi !". Prochain rendez-vous dès mercredi, avec l'Etoile de Bessèges.

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