Dorian Aramendi part à « l’aveugle »

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

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Après deux saisons au sein de la formation Fundacion Euskadi, Dorian Aramendi fait son retour en France. Lui qui avait porté les couleurs de l’Entente Sud Gasgogne lors de sa première année Espoirs fera sa dernière saison dans la catégorie au GSC Blagnac Vélo Sport 31. "C’est un club qui a un joli passé avec plusieurs coureurs qui sont passés professionnels. Je me suis tourné vers eux assez naturellement et puis c’est aussi le plus proche de la maison”, déclare-t-il à DirectVelo.

« JE NE REGRETTE PAS DU TOUT »

Le Basque n’a pas été conservé par son équipe qui accèdera au niveau Continental en 2018. “On ne savait pas si l’équipe continuait ou pas. Finalement, Mikel Landa a aidé l’équipe pour repartir en Continental et les dirigeants n’ont pas souhaité me conserver. Je pense que c’était aussi un peu tôt pour moi. Mais, je ne regrette pas du tout mes deux années avec eux. Ca a été une expérience riche autant sur le vélo que dans la découverte de la culture espagnole”.

Au niveau des résutats, Dorian Aramendi a enchâiné les échappées sans pouvoir en mener une au bout. “J’ai manqué de réussite sur le Tour de l’Avenir du Portugal. On s’est fait reprendre dans le final sur une étape. J’avais un rôle d’équipier dans l’équipe donc j’ai souvent roulé pour mes leaders. Par exemple, sur cette course au Portugal, il y a une étape où j’ai attendu mon leader alors que j’étais dans la bonne échappée”, explique-t-il.

« UNE DÉCOUVERTE POUR MOI »

En 2017, il n’a fait que quelques incursions en France avec un Top 20 sur le Championnat d’Aquitaine et une participation au Tour du Piémont Pyrénéen. “Ceci dit, ce sera plutôt une découverte pour moi. J’y vais un peu à l’aveugle car je connais les courses Elites mais plutôt de l’arrière lors de ma première année Espoirs”, plaisante-t-il.

A l’aise sur les terrains escarpés, Dorian Aramandi a monté des cols en Espagne. “Les courses sont difficiles mais plus courtes qu’en France. Il faudra que je vois si je tiens la distance. Je pense que les profils casse-pattes me conviennent. Je vais aussi me consacrer au contre-la-montre car j’aime cette discipline et je n’ai pas touché un vélo de chrono ces deux dernières années”, assure-t-il.

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