Joris Vincent, de la montagne à l'océan

Crédit photo Patrick Berjot

Crédit photo Patrick Berjot

Futur sociétaire du Team U Nantes Atlantique la saison prochaine, Joris Vincent a décidé de traverser la France. De la montagne à l'océan, l'Annécien n'a pas hésité à s'exiler devant l’opportunité de rejoindre une formation de DN1. ''Intégrer l'UC Nantes, qui fait partie pour moi des dix plus belles équipes de France, est une grande satisfaction'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

« MES GRANDS-PARENTS SONT CONTENTS »

Pour Joris Vincent, la décision de poser ses valises à Nantes n'est pas totalement anodine. ''J'ai mes grands-parents et pas mal de famille qui habitent en Loire-Atlantique. Je voulais absolument arriver en DN1 et le club n'est pas loin de chez eux. Mes grands-parents sont contents de m’accueillir'', explique celui qui se réjouit de pouvoir passer du temps avec ses proches. ''C'est de la famille que je ne voyais pas souvent, une fois par an en général. Mon grand-père va pouvoir venir me voir sur les courses, ça sera bien sympa. Je suis très content d'aller là-bas. C'est un peu un changement de vie mais une fois que la saison sera lancée, je ne vais pas souvent être chez eux avec les courses par étapes''. Le long de la côte atlantique, le coureur de 21 ans ne sera pas totalement dépaysé et retrouvera des conditions qu'il connaît et apprécie. ''J'y ai couru quelques fois en Cadets et en Juniors. Là-bas, les courses sont à l'opposé de chez moi. L'ambiance et les parcours me plaisent plus qu'à Annecy, où le terrain est d'avantage montagneux. Je vais pouvoir aller sur de belles courses que j'ai très envie de faire''.

« JE PEUX FAIRE DES CHOSES »

Auteur d'une saison 2017 rongée par non moins de quatre chutes, Joris Vincent avait pourtant à cœur de bien faire. ''L'an passé, j'étais en DN1 au Team Vulco-Vaulx-en-Velin mais je bossais 35 heures à côté donc c'était compliqué pour rouler. Cette année, je me consacrais uniquement au vélo. L'objectif était de reprendre de la confiance et de voir si j'avais le niveau pour continuer. Soit je continuais, soit j'arrêtais''. En dépit de ses blessures qui lui ont valu un arrêt de quatre mois durant la période estivale, Joris Vincent, qui s'est illustré aux 4 Jours des As, se satisfait du niveau qui était le sien lorsqu'il était épargné par le sort. ''J'étais fier de tenir bon chez moi quand ça n'allait pas et de revenir à un bon niveau à la fin de saison. Je peux faire des choses. Je mise vraiment sur les années qui arrivent pour gagner des Elites'', glisse celui qui quittera le VC Villefranche Beaujolais avec un petit pincement au cœur. ''C'est un magnifique club. Des DN2, et même des DN1 qui s'investissent comme ça, il n'y en a pas beaucoup''.

« CAPABLE DE RETOURNER EN DN1 »

En 2018, pour sa dernière saison dans les rangs Espoirs, le 2e de la Nocturne d'Albertville entend participer à des épreuves prestigieuses. ''Je me sens capable de retourner en DN1 et de faire Paris-Roubaix Espoirs et Paris-Tours Espoirs. Je veux profiter de ma dernière année dans la catégorie Espoirs. Ce serait dommage et un grand regret de louper de si belles courses. Je n'ai pas fait d'épreuves internationales depuis l'Ain Bugey Valromey Tour en Juniors'', confie celui qui a jeté son dévolu sur une course en particulier. ''L'an prochain, j'aurai envie de gagner tous les week-ends, mais Manche-Atlantique me fait vraiment rêver même si le niveau est énorme'', reconnaît celui qui s'attend à évoluer au sein d'un collectif fort. Avant de se tourner vers ce rendez-vous, Joris Vincent effectuera sa préparation hivernale chez lui, à Annecy puis traversera la France pour rejoindre sa nouvelle équipe dès janvier.

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