Maëlle Grossetête, le cross avant la FDJ

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Maëlle Grossetête est en pleine reprise. Cette saison encore, la spécialiste de cyclo-cross s’apprête à courir tout l’hiver, et sa signature pour la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope n’y change rien. “La FDJ est même favorable à ma pratique du cyclo-cross. Ils m’ont laissé choisir ce que je voulais faire”. Si l’athlète de 19 ans continuera de se frotter aux meilleures françaises jusqu’au mois de janvier, elle a en revanche décidé de réduire son calendrier de courses à une dizaine de dates. “Je vais me contenter des cross nationaux, pour limiter les déplacements et la fatigue. C’est un choix personnel, que j’ai pris en concertation avec mon entraîneur”, explique pour DirectVelo celle qui ne participera ainsi à aucune manche de la Coupe du Monde.

Après avoir participé au Tour d’Ardèche, la plus longue course par étapes de sa jeune carrière sur route, l’étudiante en kinésithérapie a marqué une coupure de trois semaines, avant de reprendre doucement sa préparation dans les sous-bois. Jusqu’à un retour à la compétition le week-end dernier, en Suisse, à Hittnau, où elle a pris la 15e place. “J’ai fait une exception en partant courir à l’étranger sur une manche de l’EKZ mais ce n’était pas loin de la maison. Je n’en ferai pas d’autres”, prévient-elle. Désormais, Maëlle Grossetête va donc préparer les prochaines manches de la Coupe de France, après avoir fait l’impasse sur l’épreuve inaugurale de Besançon (Doubs). “Techniquement, j’ai vu que je n’étais pas encore au point sur l’EKZ mais c’était un circuit exigeant. Je suis tombée deux fois. Physiquement, je manque encore de rythme mais c’est normal. Je ne suis pas inquiète, ça va revenir”.

LE PLUS DUR COMMENCE

En 2018, il sera donc temps de se consacrer à sa nouvelle saison sur route. Après avoir porté les couleurs du Team BioFrais-VC Saint-Julien-en-Genevois, la lauréate du Tour de Gironde (Coupe de France) sait qu’elle devra passer un gros palier.
“Les premiers contacts avec la FDJ se sont faits dès le mois de mai. Puis j’ai fait deux stages avec l’équipe et j’ai intégré leur plan de formation. J’ai finalement eu une proposition de contrat en septembre, après trois jours passés au CREPS de Poitiers”, détaille celle qui fera donc partie de la seule équipe UCI française. “C’est un objectif que j’avais en tête, même si je ne m’étais pas forcément fixé l’échéance de 2018. Au fond de moi, j’espérais rejoindre l’équipe un jour. Je suis vraiment contente”.

Désormais, le plus dur reste à venir. Outre la fierté de faire partie de ce projet, Maëlle Grossetête va devoir faire ses preuves. “Presque tout est à refaire et à apprendre. Ce sera une saison de découvertes. Toutes les courses seront autant d’occasions de grandir. Tout m’ira !”.

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