Nicolas Debeaumarché : « Une famille à Dijon »

Crédit photo Léa Decourtet

Crédit photo Léa Decourtet

Deuxième de la Coupe de France Juniors 2017, Nicolas Debeaumarché a connu une première année en Espoirs “mitigée”. Habitué de l’Equipe de France Juniors l'an dernier, il a dû s’adapter à sa nouvelle catégorie. Capable de prendre les échappées sur des courses Elites dès le début de saison, il a ensuite gagné une course toutes catégories avant de participer à Paris-Roubaix Espoirs. Le coureur du SCO Dijon - Team Matériel-vélo.com partage ses impressions avec DirectVelo.

« J’ETAIS BIEN JUSQU’A PARIS ROUBAIX »

« J’étais bien jusqu’à Paris-Roubaix puis je suis tombé pendant la course et j’ai coupé après pour passer tranquillement mon bac. Je suis revenu, c’était pas mal mais je pensais être mieux que ce que j’ai fait après mon début de saison. Ca n’a pas été facile cet été. J’ai eu du mal à finir des courses. J’ai eu l’opportunité de partir un mois aux Etats-Unis avec le vélo. C’était une manière de découvrir un nouveau milieu et ça m’a bien relancé pour la fin de saison. Au final, je dirais que c’était une saison mitigée. Par contre, je retiendrai vraiment l’état d’esprit collectif de l’équipe. C’était vraiment top ! On se voient en dehors des courses, on est comme une famille à Dijon.

« TOTALEMENT DIFFERENT EN ELITES »

Je me suis remis en question au cours de la saison. J’ai compris en Elites que le vélo, c’était plus souvent des mauvais moments que des bons. Je sortais des Juniors avec de la confiance. Nous étions une dizaine à pouvoir jouer la victoire sur les courses. C’est totalement différent en Espoirs. On se retrouve à courir avec des gars qui ont de l’expérience ou sortent des professionnels donc ça n’a rien à voir. J’ai tendance à abandonner quand je vois que je ne peux plus gagner. Je vais travailler sur ce point cet hiver.

« JE SAIS OU JE METS LES PIEDS »

Je sais sur quoi je vais travailler la saison prochaine. Je sais où je mets les pieds. J’ai compris ce qu’implique le niveau Elites que ce soit sur le vélo ou en dehors, au niveau de l’hygiène de vie. J’ai vu après le bac que me consacrer uniquement au vélo n’était pas la meilleure solution pour moi. J’ai commencé un BTS Communication et pour l’instant tout va bien. J’ai pu aussi voir les courses qui allaient me correspondre l’année prochaine. Je pense par exemple au Circuit des 4 Cantons. Il y aussi Paris-Roubaix ou le Grand Prix de Pérenchies. J’aime bien ces courses avec des secteurs pavés ou chemin. Et ça correspond aussi à mon gabarit ».

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