Un « manque de cohésion » chez Quick-Step Floors

Toutes les séries ont une fin, et celle de la Quick-Step Floors s’est achevée ce dimanche à Bergen (Norvège). Présente sur le podium chaque année sans interruption depuis l'introduction du contre-la-montre par équipes de marques au programme du Championnat du Monde à Valkenburg en 2012, l’équipe de Patrick Lefévère a dû se contenter de la quatrième place sur le tracé vallonné du Horgaland. "On est à notre place... Un chrono collectif, ça ne ment pas", concède Philippe Gilbert. 

IL A FALLU IMPROVISER

"On s’est retrouvé trop vite à cinq",
 décortique Yves Lampaert. Le Champion de Belgique de contre-la-montre faisait partie du quatuor qui a franchi la ligne d’arrivée en quatrième position. "On a dû improviser assez tôt. Puis le parcours, très usant, avantageait les équipes de grimpeurs comme Sky, BMC et Sunweb qui ont quand même Froome et Dumoulin. On a tout donné, on ne pouvait pas faire mieux. L'unique déception est de ne pas monter sur le podium". 

AUCUN REGRET

"On avait moins de temps de récupération entre les relais une fois Niki Terpstra et Jack Bauer lâchés",
prolonge Gilbert auprès de DirectVelo. L'ancien Champion du Monde détaille : "Quand Tom Steels nous a dit à l’oreillette que Niki (Terpstra) devait lâcher, on ne savait pas trop quoi faire. Je ne me suis pas retourné car je ne voulais surtout pas faire une vague et risquer de créer une chute collective. On ne savait pas s'il était lâché à cause d'un problème mécanique ou non. Finalement, on a continué à rouler. Mais ce n’était pas top au niveau de la cohésion une fois le groupe réduit à quatre", concède le Belge. "C’est dommage, mais on ne peut pas avoir de regrets, on ne perd pas le podium pour une ou deux secondes, mais pour 12 secondes. Il faut l’accepter". 

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