Le bon choix de Rayan Helal

Crédit photo Www.veloresults.com

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Ce mardi, Rayan Helal a fait sa rentrée. Mais lui, il aura le droit de porter des liserés arc-en-ciel sur son cartable.

En effet, le tout nouveau Champion du Monde Juniors de vitesse intègre cette semaine le Pôle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Sur le podium de Montichiari, au milieu de la joie et du bonheur, le sociétaire de Cyclisme Seyssinet Seyssins se disait qu'il avait bien fait d'embrasser la carrière de pistard (lire ici). "J'ai eu le sentiment d'avoir bien fait. J'étais aussi content d'avoir été à la hauteur de la confiance de ma famille et de l'encadrement", ressent-il.

Avant le tournoi de vitesse individuelle, le Champion d'Europe n'imaginait pas troquer ses étoiles pour un arc-en-ciel. "J'espérais un podium mais je ne me voyais pas avec le maillot. Les Russes avaient battu deux fois le record du monde de vitesse par équipes. Les Anglais et les Allemands étaient un cran au-dessus par rapport aux Championnats d'Europe", rappelle-t-il à DirectVelo.

Le 200 mètres lancé l'a tout de suite rassuré, après avoir douté 20 minutes... "Il y a eu une erreur sur le temps affiché. Au début, ils ont annoncé 10"250, un temps manuel mais l'encadrement de l'équipe de France s'est rendu compte qu'il y avait une erreur. Avec la vidéo, ils ont corrigé à 10"140." Les adversaires sont à plus d'1/10. "Mon temps a mis un coup au moral à mes concurrents, je pense."

Jusqu'à la finale, Rayan Helal a pu imposer ses choix tactiques. "J'ai bien contrôlé mes adversaires, j'ai bien manœuvré, comme je le souhaitais", indique-t-il. Pour le dernier duel, il rencontre Dmitry Nesterov, son adversaire de la finale du Championnat d'Europe. Tous les deux sont adeptes des sprints lancés en tête. "J'ai couru les deux manches en tête mais pas de la même façon qu'au Championnat d'Europe", relate le coureur de 18 ans. "Le Russe avait dû courir une belle en demi-finale, il était plus fatigué. Dans la seconde manche, il a tenté de reprendre la tête et j'ai lancé pour rester devant. C'était un sprint serré."

Le lendemain, c'était le kilomètre. "Après mon titre, j'ai eu du mal à dormir. C'était difficile de se reconcentrer, je n'étais plus trop dedans", reconnaît-il. "Mais le kilomètre peut me plaire, tout comme le keirin", ajoute-t-il.

C'est donc, dorénavant sur la piste de Saint-Quentin qu'il va travailler ces disciplines du sprint.

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