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La dernière de Clément Koretzky

Crédit photo Philippe Pradier

Crédit photo Philippe Pradier

De retour chez les amateurs cette saison après cinq années dans les rangs professionnels (Team Vorarlberg, Bretagne-Séché Environnement et La Pomme Marseille), Clément Koretky a rejoint le Charvieu-Chavagneux IC en début de saison avec l’ambition de retrouver une place chez les pros. “Ma saison n’a pas répondu à mes attentes sportivement. Je n’ai pas été à la hauteur. D’une part de ce que le staff attendait de moi au niveau des résultats et de ce que moi-même j’espérais. C’est pourquoi j’ai décidé d’arrêter après la manche de Coupe de France (Volvic-Feytiat, ce dimanche)”, déclare-t-il à DirectVelo.

« JE N’AI PAS RÉPONDU AUX ATTENTES »

Actuellement 19e au classement général de la Coupe de France DN2 (le classement), Clément Koretzky et les siens devront marquer des points lors de la finale pour s’assurer une place au même niveau la saison prochaine. “Je n’ai pas pu répondre aux attentes du staff. J’ai l’impression de ne pas avoir rempli ma part du contrat mais l’équipe m’a aidé ces dernières semaines, notamment dans mon projet de reconversion alors je veux donner le maximum pour participer au maintien”.

Volvic-Feytiat sera donc sa dernière course au moins pendant un long moment pour Clément Koretzky qui débutera une formation en alternance. “Tout est allé très vite une fois que j’ai décidé d’arrêter. J’étais cycliste depuis 23 ans. Forcément ce sont des souvenirs incroyables mais je n’ai plus la même envie... J’appréhendais ce moment et c’est venu petit à petit. C’est comme la fin d’une histoire d’amour, on est toujours attaché à la personne mais on a plus la même passion".

« JE TERMINE AVEC ZÉRO REGRET »

A bientôt 27 ans, Clément Koretzky s’était notamment illustré sur le Tour du Gévaudan en 2013 ou lors d’une échappée sur Paris-Roubaix. “Je pense avoir tiré le maximum de mon potentiel sportif. Je n’aurais pas pu faire mieux et je termine avec zéro regret. Ces années étaient fabuleuses”, assure-t-il.

Ce dimanche sera-t-elle une journée particulière ? “Je ne pense pas, répond le coureur. La seule différence c’est que cette fois je poserai le vélo pour un bon moment. Je vais profiter de ma famille, de ma copine aussi qui m’a toujours accompagné ces dernières années".

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