C'est un de ses trois meilleurs résultats en onze ans. La Belgique termine 2e au classement de la Coupe des Nations Espoirs 2017, dimanche, à l'issue de l'épreuve finale, le Tour de l'Avenir. Aussi bien qu'en 2012, un cran moins bien qu'en 2014, l'année de sa victoire avec la promotion Tiesj Bennot, Louis Vervaeke et d'autres encore. "Terminer deuxième, dans un contexte relevé, c'est une preuve que notre équipe est solide", analyse Jean-Pierre Dubois. Le sélectionneur félicite les Danois, qui l'emportent (voir classement) : "Ils n'ont pas démérité, d'ailleurs ils placent un coureur sur la troisième marche du podium au Tour de l'Avenir [Niklas Eg, NDLR]".

Après six mois de confrontation avec les meilleurs jeunes des fédérations nationales, et en attendant les Championnats du Monde sur route de Bergen (Norvège) d'ici trois semaines, la Belgique fait son bilan. Riche en deuxièmes places sur les épreuves du circuit, au Tour des Flandres, au ZLM Tour (avec Jasper Philipsen) et, donc, au Tour de l'Avenir (Bjorg Lambrecht).

LA KATTEKOERS, L'EPREUVE MANQUANTE

Le sommet : le succès de Lambrecht à la Course de la Paix. Le passage à vide : la Kattekoers/Gand-Wevelgem, la manche d'ouverture, le 26 mars. "On ne marque aucun point et c'est ce qui nous coûte la victoire finale en Coupe des Nations", note Dubois. Le premier coureur de l'équipe belge, Milan Menten, avait terminé 20e.

"Pour le reste, on n'a aucun regret et même de bonnes satisfactions", résume l'entraîneur national des Espoirs. Exemple tout frais sur le Tour de l'Avenir où Bjorg Lambrecht n'est devancé que par Egan Bernal, la future recrue du Team Sky, "imbattable, lui et toute son équipe. Pour le battre, il aurait fallu qu'il subisse une défaillance...".


L'équipe s'en sort très bien, et ce malgré l'absence de Harm Vanhoucke, son leader désigné pour la haute montagne, empêché par une fracture. "Il n'aurait pas vaincu Bernal mais il aurait pu apporter une cerise sur le gâteau, à l'arrivée de l'étape samedi". Le Tour de l'Avenir s'achevait dans la station de Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie) par un sprint à deux entre Lambrecht et Bernal. Le premier, finisseur redouté, s'inclinait d'une demi-longueur face au Colombien. Encore une deuxième place. Mais avec l'impression d'avoir tout donné.