Florian Cam : « Cette échappée, c'était cool »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Florian Cam avait envie de se faire plaisir ce samedi sur la 8e étape du Tour de l'Avenir. "Je n'avais pas encore eu l'occasion d'être devant. Deux coureurs sont partis. Je me sentais capable de boucher le trou alors j'y suis allé", rapporte le coureur échappé avec Pavel Sivakov (Russie) et Giovanni Carboni (Italie). Un trio rapidement devenu duo dès le début du Cormet de Roselend, l'Italien étant distancé.

Dans les 20 kilomètres de montée, le coureur du comité de Bretagne s'est accroché. "Je me suis retrouvé avec Pavel qui est un super coureur, il était sympa. Je lui ai dit de monter à son train et que j'allais essayé de tenir. C'était cool", sourit le sociétaire de Côtes d'Armor-Marie Morin. Inquiets de la présence du Pyrénéen à l'avant, les Colombiens n'ont jamais laissé plus de 1'15'' aux deux fuyards. Après un effort de quatre kilomètres, Daniel Martinez est même rentré avant le sommet sur le duo franco-russe.

« UNE BELLE JOURNÉE »

Au sommet (1968 mètres d'altitude), Florian Cam est passé en troisième position. L'Equipe de France a ensuite fait la descente et plusieurs de ses éléments sont rapidement revenus sur la tête de course. "Je n'étais pas très à l'aise dans la descente. Je suis tombé dans une épingle. J'ai tapé une barrière. J'ai même fait tomber un Colombien. Quand je me suis relevé, je n'étais pas bien", reconnaît le Breton. La suite a été compliquée pour le coureur arrivé en 57e position, à 33'19'' d'Egan Bernal (Colombie). "Je n'avais plus le moral, j'ai fini comme j'ai pu", reconnaît le Finistérien.

Au moment de faire le bilan de sa journée, le vainqueur d'étape au Tour du Pays Roannais retient le positif. "Je voulais me faire plaisir et ce fut le cas, assure-t-il. Le directeur sportif (Gaël Le Bellec) était content. C'est mieux de passer 1h30 devant et de sauter, que de s'accrocher au maximum dans le peloton pour faire le même résultat. C'est dur sur le moment mais le soir-même, tu dis que c'était une belle journée. Il reste maintenant 100 kilomètres, on ne va pas abandonner le dernier jour".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Florian CAM