Flavien Dassonville : « Aucune proposition »

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

Flavien Dassonville a passé la journée à l'avant, ce mercredi, sur la 2e étape du Tour du Poitou-Charentes. Le sociétaire de la formation HP BTP-Auber 93 a longtemps espéré piéger le peloton sur les 185 kilomètres qui séparaient Saint-Savinien-sur-Charente de Roumazières-Loubert. "Jérémy Bescond a été le premier à tenter mais il a été repris avec son groupe. J'étais dans les roues aux alentours de la dixième place. Tom Bohli a attaqué et je l'ai suivi. On est parti à deux puis Mads Pedersen est rentré sur nous", raconte le coureur de 26 ans auprès de DirectVelo. "On a attendu Jérémy Cabot qui était ressorti en contre puis on a fait un bout de chemin ensemble. On a géré notre journée au mieux. On a essayé de jouer avec le peloton et il n'a pas manqué grand-chose". 

En effet, les quatre hommes comptaient encore 1'30" d'avance à l'abord des 20 derniers kilomètres. "Il nous a manqué quelque chose comme huit kilomètres et un peu d'organisation dans le final", regrette celui qui s'est déjà imposé à six reprises depuis le début de la saison. Déterminé à continuer sur sa lancée, Flavien Dassonville n'a couru que pour gagner ce mercredi. "On s'était mis d'accord pour les sprints intermédiaires et les GPM. Je n'ai pas cherché à contester les points de la montagne à Cabot. Personnellement, j'étais parti à l'avant pour jouer la victoire d'étape, comme sur toutes les courses". 

« AUBER ME FAIT CONFIANCE DEPUIS 2011 »

Dans le final, le Champion du Danemark Mads Pedersen a fait forte impression, jusqu'à faire craquer un à un ses compagnons d'échappée. "Sur le final, Jérémy Cabot et Tom Bohli étaient cuits. Nous n'étions plus que deux à rouler et c'était compliqué de résister au peloton à deux. Au moment où je me suis relevé, Pedersen est ressorti mais il n'a pas pu aller au bout". 

Déçu de ne pas avoir pu concrétiser, Flavien Dassonville aura au moins prouvé qu'il garde la forme en cette dernière partie de saison, lui qui courra toujours sous les ordres de Stéphane Javalet en 2018. "J'avais le souhait de passer à l'échelon supérieur", rappelle celui qui réalise la meilleure saison de sa carrière. "Mais je n'ai eu aucune proposition d'une équipe française (il avait été démarché par la formation Delko Marseille-Provence KTM après sa victoire sur le Tour de Bretagne mais avait décliné une proposition de contrat de deux ans, préférant attendre une éventuelle autre offre, NDLR). C'est décevant car je pense avoir fait de belles choses cette année", souffle celui qui avait une touche en Belgique, mais qui disputera donc finalement sa huitième saison à Auber, sous la nouvelle appellation Saint Michel-Auber 93. "L'équipe Auber me fait confiance depuis 2011. Le projet de l'équipe de passer Conti Pro en 2019 est intéressant donc je suis quand même satisfait de prolonger une année supplémentaire avec eux. Je vais continuer de me battre comme je l'ai toujours fait", conclut-il. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Flavien DASSONVILLE