Justin Mottier : « Lever les bras »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Au début de la saison, Justin Mottier voulait marquer les esprits des équipes professionnelles en marchant sur les Classes 2. Lui qui avait gagné six courses en 2016 dont deux manches de Coupe de France (une étape sur les Boucles de l’Artois et une étape sur le Tour d’Eure-et-Loir) n’avait pas réussi à signer un contrat pro et comptait prouver son niveau en marquant les esprits sur les courses UCI. Le plan a fonctionné en partei avec deux deuxièmes places sur le Tour de Normandie (étape et général) et sur le Tour de Bretagne (2e de la deuxième étape). “Mais maintenant j’aimerais quand même lever les bras”, déclare-t-il à DirectVelo.

« J’EN AVAIS BESOIN CAR J’AI ENCHAINE LES PEPINS »

Le coureur du VC Pays de Loudéac aura des occasions pour “confirmer” son début de saison que ce soit sur la Coupe de France ou sur les rendez-vous bretons de l’été. “L’Estivale Bretonne pourrait me convenir. Je ne l’ai jamais faite mais c’est une course qui prend de l’ampleur. En plus c’est à côté du club”.

Le week-end dernier, Justin Mottier a profité d’un trou dans le calendrier Elite Nationale pour souffler après plusieurs semaines difficiles. “J’en avais besoin car j’ai enchaîné les pépins sur plusieurs courses. Je ne tombe pas souvent mais là je suis allé trois fois au sol en juin. Ca commence à faire beaucoup et ça m'a déstabilisé sur certaines courses comme le Championnat de France”.

« SUPER MOTIVE PAR LES JEUX DE LA FRANCOPHONIE »

A Saint-Omer, dès les premiers kilomètres, il est victime d’une chute qui l’oblige à changer de vélo et à finir la course avec son mulet. “Même si les réglages sont les mêmes, on a toujours des sensations différentes. Ca m’a un peu sorti de la course. Mais je suis aussi un peu en dessous de ce que j’espérais depuis le Tour de Bretagne”, avoue-t-il.

Il reste encore trois mois au Mayennais pour s’offrir une victoire sur les routes françaises avec une parenthèse en Côte d’Ivoire où se déroule les Jeux de la Francophonie (la sélection). “Je suis super motivé par cette course. Porter le maillot français va être une super expérience. J’ai regardé les prévisions météo, ça ne devrait pas trop nous changer. Je n’ai vraiment pas hésité quand Pierre-Yves Chatelon m’a contacté”, assure-t-il.

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