Pierpaolo Ficara (Amore & Vita-Selle SMP) s'est imposé, ce dimanche, lors de la deuxième et dernière étape du Tour du Jura (2.2), disputée entre Dole et la station des Rousses sur une distance de 193 kilomètres. L'Italien a devancé Guillaume Martin et Thomas Degand (Wanty-Groupe Gobert). Ce dernier remporte le classement final de cette 12e édition. Le Belge succède à Léo Vincent au palmarès. Découvrez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

Pierpaolo Ficara (Amore & Vita-Selle SMP)
Vainqueur de la 2e étape
« Je me suis retrouvé en tête avec deux coureurs de Wanty-Groupe Gobert (Thomas Degand et Guillaume Martin). Si je voulais avoir une chance de m’imposer, je ne pouvais pas collaborer avec eux jusqu’à l’arrivée. J’ai arrêté de passer à dix kilomètres de la ligne. Ils ne m’ont pas attaqué. Degand a été le seul à rouler dans les quatre derniers kilomètres. Je me savais en bonne condition. J’ai remporté il y a une semaine une étape sur le Tour d’Albanie, avant de terminer 2e du général. Nous avons de suite enchaîné puisque que le Tour d’Albanie s’est terminé ce mercredi. Avec ma victoire en Erythrée, en avril, cela porte à trois le nombre de mes succès en UCI cette année, je suis ravi ! J’ai retrouvé un bon niveau après avoir bien galéré. L’an passé, je suis resté trois mois dans un lit d'hôpital après une grosse chute, en juin, à Philadelphie… »

Fausto Masnada (Androni-Sidermec-Bottecchia)
2e du classement général final
« Nous avions le maillot de leader dans l’équipe avec Mattia (Frapporti) mais on savait qu’il n’allait pas passer les cols. L’équipe était là pour jouer ma carte. J'espérais remporter cette épreuve. Nous avons contrôlé la course une bonne partie de la journée. Mais j’ai craqué dans la dernière montée, qui était longue et difficile. Les coureurs de Wanty-Groupe Gobert roulaient trop vite pour moi. Je ne suis pas déçu. Je vais enchaîner avec notamment le GP de Gippingen et le Tour de Savoie Mont-Blanc. »

Bjorg Lambrecht (Lotto-Soudal U23)
8e du classement général final
« Ce fut une étape très chaude et très dure. La dernière côte était très longue et je n’avais pas de très bonnes jambes aujourd’hui. J’étais bien sur les 100 premiers kilomètres, mais ensuite j’ai eu des crampes. Cependant je suis satisfait de mon résultat. Rouler avec des professionnels rend la course plus dure et le rythme du peloton est plus rapide. Pour le moment je ne suis pas au niveau des pros mais avec de l’entrainement je peux espérer être à leur hauteur. Mes prochaines courses seront la Course de la Paix et le Tour de Savoie Mont-Blanc. »

Benjamin Dyball (AC Bisontine)
10e du classement général final
« J’ai attaqué dans la dernière bosse et j’ai creusé un petit écart. J’ai été repris par le coureur d’Amore & Vita (Pierpaolo Ficara, NDLR) juste après la partie difficile, puis j’ai été rejoint par les deux coureurs de Wanty (Guillaume Martin et Thomas Degand, NDLR) qui m’ont lâché au sommet de la bosse. J’ai fini comme j’ai pu. C’était une étape longue et j’ai peut-être attaqué trop tôt. Je n’avais jamais couru une aussi longue étape et je ne savais pas trop à quoi m’attendre. A l’arrivée je ne suis pas vraiment satisfait de ma course. Je vais maintenant effectuer une coupure. »

Arnaud Pfrimmer (CC Etupes)
« On avait convenu avec l’équipe que je devais m’accrocher le plus longtemps possible. La première étape avait été dure et m’est resté un peu dans les jambes au final. Je voulais arriver au pied de la dernière difficulté avec les meilleurs et essayer de limiter la casse car j’avais quand même 5 minutes d’avance au général sur de nombreux coureurs. J’ai vite compris vers le 100e kilomètre que je n’étais pas dans un grand jour. Dans l'enchaînement des trois GPM vers le 150e kilomètre, c’était dur. Je suis monté à mon rythme avec l’aide d’Edouard Lauber. Il m’a accompagné toute la journée et je le remercie ainsi que tous mes équipiers qui ont joué le jeu en se mettant à mon service car j’étais le leader aujourd’hui. Je suis quand même satisfait de ce Tour du Jura avec une super place sur la première étape et deux beaux maillots au bout. J’ai confirmé que je pouvais être présent dans les étapes qui me conviennent mais il me reste du travail à effectuer en moyenne et haute montagne. Je ne pense pas travailler ce domaine car j’ai du mal à maintenir un rythme élevé sur la durée, je vais plutôt bosser le chrono et les qualités de puncheur. En roulant avec les pros j’ai pris de l’expérience. C’est très différent des Coupes de France ou des Elites nationales où ça attaque tout le temps. Avec les pros on roule au tempo toute la journée, c’est très usant et quand il faut hausser le rythme dans le final, les jambes ne répondent pas tout de suite… »