Benoît Cosnefroy (Equipe de France) est allé prendre la 6e place ce samedi, du Grand Prix de Plumelec-Morbihan (1.1), face aux professionnels. Un résultat qui satisfait le Normand du Chambéry CF. “Mais je ne vais pas non plus sauter au plafond”, dit le coureur après l’épreuve remportée par son futur coéquipier Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale). Il analyse sa course pour DirectVelo.

DirectVelo : Quel est ton sentiment sur ta sixième place ?
Benoît Cosnefroy : Je suis content. Je savais que je pouvais faire une place. Dans le final, j’ai suivi Arthur Vichot (FDJ). J’ai réussi à faire mon sprint mais je n’ai pas pu déboîter. Je suis resté à ma place… Je me sentais bien à l’inverse de jeudi en Coupe de France, à Montbéliard.

« BIEN D’AVOIR UN GARS À L’AVANT »

Tu étais pourtant échappé jeudi sur la Coupe de France DN1 ?
Je suis sorti à sept kilomètres de l’arrivée, j’ai été repris à deux bornes de la ligne. Je n’ai pas pu trop me concentrer sur le vélo en début de semaine. J’ai eu des partiels lundi et mardi. Et mercredi, j’avais un oral. Je suis arrivé tard à Montbéliard. Ce n’était donc pas l’idéal pour la récupération. J’ai tenté ma chance dans le final mais je n’étais pas super bien. Aujourd’hui (samedi), je ne savais donc pas trop comment j’allais être après mon début de semaine et mon Prix de Montbéliard Agglomération !  

Quelle était la tactique de l’Equipe de France au départ ?
Le but était de suivre une échappée intéressante, avec du beau monde. Marlon (Gaillard) a suivi une attaque, sur le papier, ce n’était pas un coup qu’on devait prendre mais c’était bien d’avoir un gars à l’avant. Ensuite, la tactique était de m’emmener au sprint. On ne va pas dire que j’étais protégé mais les autres devaient m’aider. J’ai été bien abrité toute la course, ils étaient souvent plusieurs autour de moi. Dans le dernier tour, il ne restait qu’Aurélien (Paret-Peintre) avec moi. Il m’a replacé parfaitement.

Tu n’as pas l’air totalement emballé par ton résultat !
Je suis content comme je l’ai dit mais je ne vais pas non plus sauter au plafond car j’ai terminé sixième d’une course… Il ne m’a pas manqué grand-chose pour faire mieux. Je suis une nouvelle fois satisfait de ce résultat mais j’ai envie de faire mieux dans le futur…

As-tu pensé au podium aujourd’hui ?
Dans le dernier virage, oui. Mais quand les autres ont lancé leur sprint, j’ai compris que ce n’était pas jouable. J’étais bien mais je ne pouvais pas faire autre chose que garder ma place. 

« PAS UN TRÈS BON SOUVENIR DES BOUCLES DE L’AULNE »

Tu as terminé quatrième du Championnat d’Europe l’an passé… Cadoudal te plaît ?
C’est une montée que j’apprécie. Elle est faite pour les puncheurs. Alexis Vuillermoz est ce type de coureur. Il est vrai que je suis désormais en confiance dans la montée de Cadoudal. J’apprécie l’effort qu’on doit réaliser ici. L’an dernier, j’avais terminé 14e du Grand Prix de Plumelec mais nous étions loin au pied. Nous n’avions pas été dans le bon tempo, toujours en second rideau. Aujourd’hui, nous avons pris nos responsabilités. C’est enrichissant. 

Ce dimanche, tu enchaînes avec les Boucles de l’Aulne…
Le parcours me correspond bien mais il faudra voir comment j’ai récupéré… J’avais enchaîné les deux courses l’an passé. Ça avait été difficile aux Boucles de l’Aulne ! Je n’en garde donc pas un très bon souvenir.