Jérémy Bellicaud découvrait la semaine dernière la Ronde de l’Isard pour sa première année Espoirs. Avec une 12e place au général (le classement), il a pris rendez-vous pour les prochaines saisons. "Je suis arrivé sans objectif, je voulais faire du mieux possible. Mais je ne savais pas du tout comment me situer par rapport à la concurrence. Ca me donne envie de revenir et de tout faire pour être bien sur cette course”, confie-t-il à DirectVelo.

« ILS ONT ÉTÉ IMPRESSIONNANTS »

Le coureur de l’Océane Top 16 avait préparé son affaire lors d’un stage à la montagne pour trouver son coup de pédale de grimpeur. “J’avais monté des cols sur la Classique des Alpes mais ça n’a rien à voir. J’ai un petit gabarit alors j’ai pris le truc assez naturellement”.

Régulier sur la Ronde de l’Isard il a pu assister à la bagarre entre Pavel Sivakov (futur vainqueur, lire ici) et Bjorg Lambrecht dans les cols pyrénéens. "Ils ont été impressionnants car tout le monde était à bloc et eux s’attaquaient et se regardaient ! On peut dire que j’ai beaucoup reçu pendant ces quatre jours, avoue-t-il. C’est aussi difficile mentalement car il faut tout le temps s’accrocher. Mais une fois la course terminée on se dit que ça en valait la peine”.

« TOUT S’EST BIEN GOUPILLÉ »

Jérémy Bellicaud était déjà à son aise dans les côtes de l’Essor Basque (lire ici). Il pourrait confirmer ses aptitudes de grimpeur sur le Tour du Pays Roannais, manche de la Coupe de France DN1. “Le profil pourrait me convenir mais ce n’est pas encore acté. On doit en discuter avec Stéphane Bauchaud (manager de l’Océane Top 16, NDLR). Dans les côtes, je me sens bien mais je dois prendre de la puissance sur le plat car c’est là que je manque de force”.

Avec quatre victoires en deuxième catégorie, il a marqué suffisamment de points pour passer en première tout en menant de front une première année de licence de sport. "Tout s’est bien goupillé, dit-il. J’ai alterné les week-ends en Elite et en 2-3-J. C’est ce qui m’a permis d’évoluer à mon rythme. J’avais deux objectifs : passer assez tôt en première et faire l’Isard. Pour l’instant je suis content !".