Sébastien Fournet-Fayard : « Je m’affole moins »

Crédit photo Olivia Nieto

Crédit photo Olivia Nieto

Les courses à étapes vont se succéder dans les prochaines semaines et c’est justement à ce moment de la saison que Sébastien Fournet-Fayard retrouve ses meilleures sensations. Le coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux qui a remporté le Tour d’Auvergne en 2016 ou encore celui du Jura en 2014 partage ses ambitions avec DirectVelo avant de s’élancer sur le Tour du Loiret.

DirectVelo : Comment abordes-tu ce Tour du Loiret ?
Sébastien Fournet-Fayard : C’est une course qui peut me convenir. On sait que le chrono peut être prédominant. J’avais pris la 3e place du classement général l'an dernier. Je pense que l’on risque d’avoir le même type de course. Yoann Paillot paraît intouchable sur le chrono mais il y aura une étape le lendemain pour tenter des choses alors ça peut être intéressant.

« ON VA LE METTRE DANS LES MEILLEURES CONDITIONS »

On annonce le parcours propice aux sprinters, vous jouerez la carte Karl-Patrick Lauk ?
On lui fait confiance. Il revient d’Estonie où il a gagné une course. Il est toujours à la recherche de sa première victoire en France en 2017. Le sprint restera toujours aléatoire et il est jeune donc il se pose des questions. En tout cas, on va le mettre dans les meilleures conditions. Personnellement, ça ne sera pas du tout préjudiciable d’aider dans le final et de viser le chrono.

Et puis il y a eu le contre-la-montre par équipes de la Coupe de France la semaine dernière. Vous êtes satisfait de votre onzième
place ?
Honnêtement oui car nous avons eu du mal à trouver notre sixième homme et à faire des entraînements spécifiques. Nous n’avons plus autant de spécialistes que les autres années alors cette onzième place est plutôt bonne.

« CE SERAIT UNE BELLE RECOMPENSE »

Tu as terminé deux fois quatrième sur le Championnat de France Amateurs, est-ce que tu penses à une médaille ?
C’est un contre-la-montre à part car c’est le plus long de l’année. Le maillot semble hors de portée mais sur un jour tout est possible. Ca s’est joué à chaque fois pour une poignée de secondes. Il y a moyen de faire quelque chose et ce serait une belle récompense. En plus, ce serait mon premier podium national pour moi. Je fais deux séances de spécifique par semaine tout en gardant une certaine décontraction sur cet objectif. L’année où je l’ai vraiment préparé ça n’a pas fonctionné.

Tu sors d’un bon Essor Breton avec une 4e place au classement général. C’est bon signe ?
Je savais que ça allait de mieux en mieux ces dernières semaines mais j’ai eu quelques pépins. Une crevaison à Vougy, une casse de ma cale sur une course chez nous. Sur l’Essor, j’ai fait toute la course devant sur la dernière étape. Je ne passe pas loin du podium. Avec l’expérience je m’affole moins. Et puis on entre dans une période qui me convient. 

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