La dernière étape du Rhône-Alpes Isère Tour a été “très stressante” pour Jérôme Mainard. “Nous avons eu une sale météo. Je n’aime pas la pluie”, reconnaît le sociétaire de l’Armée de Terre. Habitué à jouer les équipiers, il a pu cette fois-ci bénéficier d’un gros boulot de sa formation en sa faveur. “J’ai été bien encadré pendant toute l’étape par mes coéquipiers, notamment Morgan Kneisky et Jimmy Raibaud dans le final, apprécie-t-il. Il ne fallait pas crever au mauvais moment, ne pas chuter, éviter les cassures…”

Jérôme Mainard avait prévu un pic de forme sur la période avril-mai. Il avait bien commencé sur le Circuit des Ardennes (2.2) en étant très offensif, mais il n’avait pu encore obtenir un résultat significatif. “Ce podium fait du bien, assure-t-il. C’est un bon petit résultat pour le palmarès, pour la tête… J’ai bien commencé le Rhône-Alpes Isère Tour en terminant à la 6e place de la première étape. Et chaque jour j’ai grappillé des places au général grâce notamment aux bonifications”.

Face à un solide Marco Minnaard (Wanty-Groupe Gobert) et avec un parcours pas toujours favorable à ses qualités, Jérôme Mainard ne pouvait guère faire mieux. “Bien sûr, j’aurais voulu gagner le général. Nous prenons le départ des courses pour les gagner… Mais je suis déjà très satisfait de ce podium”, insiste le coureur qui avait fini 5e du Rhône-Alpes Isère Tour en 2015. Il disputait alors sa première saison sous les couleurs de l’Armée de Terre.

Ce podium en Nord-Isère peut-il être un déclic pour Jérôme Mainard ? “J’espère bien sûr”, glisse-t-il. Avant d’ajouter : “J’ai envie d’obtenir de meilleurs résultats mais je fais beaucoup de travail pour mes coéquipiers, et ça me va aussi. Ils m’ont bien aidé cette semaine, si je peux leur rendre la pareille…”.

Prochain rendez-vous pour le Roannais âgé de 30 ans : l’An Post Rás (2.2), en Irlande. “Ensuite, il n’y a rien de définitif. Je pense que ça sera les Boucles de la Mayenne ou le Tour du Luxembourg. J’espère ensuite disputer la Route du Sud”, termine-t-il.