Maxime Vantomme réactive le mode Classiques

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Maxime Vantomme est donc de retour en Belgique. Après trois saisons passées sous les couleurs de Roubaix Lille Métropole, le Belge de 30 ans a rejoint cet hiver la formation WB-Veranclassic-Aqua Project. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est bien rentré dans sa saison : 8e de l'Etoile de Bessèges après avoir notamment pris la cinquième place à Rodilhan, l'ancien lauréat de Paris-Arras vient de s'illustrer ce week-end sur le Tour du Haut-Var, en prenant la troisième place le premier jour, à Saint-Paul-en-Forêt. "Je me savais fort sur les sprints en bosse. Quand ça monte deux-trois kilomètres, je sais que je peux arriver devant. J'avais les jambes pour être encore plus proche de Samuel Dumoulin (vainqueur de l'étape, NDLR) mais j'ai mal pris le dernier virage. J'étais sur une bonne lancée et j'ai même remonté encore deux mecs dans les derniers mètres, mais Dumoulin et Vichot étaient déjà partis dans ce même virage", relate le principal intéressé auprès de DirectVelo.

« C'EST PLUS MOTIVANT »

Surtout, la formation Continentale Pro a réalisé un beau tir groupé avec Maxime Vantomme 3e mais également Kevyn Ista 4e. Alors, n'y avait-il pas moyen de faire mieux à deux ? "Avec Kevyn, on voulait travailler ensemble mais dans un final comme celui-là, c'était difficile de se trouver, surtout dans la dernière descente avant l'arrivée. On a essayé puis finalement, chacun a fait sa course. On s'est tous les deux retrouvés bloqués, c'est dommage. Mais 3 et 4 c'est déjà pas mal". Ce dimanche en revanche, l'ancien lauréat de Paris-Chauny était un peu trop juste sur le circuit de Draguignan. "La dernière montée était vraiment dure. Si t'es déjà en bonne forme, tu peux passer mais 206 kilomètres en début de saison, ce n'est pas facile. En tout cas, c'était une bonne préparation pour les Classiques".

A quelques jours des premières semi-Classiques belges, Maxime Vantomme se réjouit de retrouver ses courses de coeur. "Avec Roubaix, j'ai toujours eu un programme français pendant trois ans. Cette année, je retrouve les Classiques belges et pour moi, c'est plus motivant. J'ai gagné le Mémorial Samyn en 2014 et je pense avoir encore le niveau de faire ce type de résultats", admet celui qui dit vouloir également cocher le Tour de Belgique ou le Tour du Luxembourg. "Ce sont des courses qui me conviennent très bien". 

« LE CALENDRIER EST UN PEU PAUVRE »

Bien qu'il explique avoir passé de bons moments chez Roubaix Lille Métropole, celui qui entame sa onzième saison dans les rangs professionnels avoue qu'il était lassé du calendrier de la formation nordiste. "J'étais bien à Roubaix, mais c'était différent de ce que j'avais toujours connu car par le passé, je me mettais en mode Classiques dès la préparation hivernale alors qu'à Roubaix, tu ne fais que des courses françaises... En mars-avril, pfff, le calendrier est un peu pauvre, souffle-t-il. Pour un Belge, c'est normal d'être heureux de retrouver les Classiques".

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