Dylan Kowalski, sur les traces du frère

Crédit photo Laurent Sanson / Roubaix Lille Métropole

Crédit photo Laurent Sanson / Roubaix Lille Métropole

Début 2013, Rudy Kowalski faisait ses débuts professionnels au Grand Prix d'ouverture La Marseillaise puis à l'Etoile de Bessèges, sous les couleurs de la formation Roubaix Lille Métropole. Quatre ans plus tard, c'est à son petit frère Dylan de se lancer dans le grand bain : même équipe, et mêmes épreuves pour les débuts professionnels de celui qui vient tout juste de fêter ses 23 ans. "C'est vrai que mon grand frère avait commencé de la même façon mais je n'y pense pas plus que ça", admet Dylan Kowalski pour DirectVelo.

« LA RENTREE DES CLASSES »

Le Nordiste se dit prêt à faire ses grands débuts en tant que coureur professionnel, ce dimanche sur les routes provençales. "Comme on dit toujours, c'est un peu la rentrée des classes. J'ai forcément hâte d'y être même s'il y a aussi un peu de stress. Je pense que c'est normal", résume le principal intéressé. "Il faut aborder ce début de saison tranquillement même si je sais qu'il y aura des moments assez difficiles. Je ne vais pas dire que je suis serein, mais je ne veux pas m'inquiéter", ajoute celui qui pourra tout de même s'appuyer sur des deux précédentes expériences de stagiaire professionnel, en 2014 à la Cofidis puis l'an passé, déjà à Roubaix.

« SANS DOUTE UN PEU TROP DUR POUR MOI »

Papa d'un petit garçon cet hiver, Dylan Kowalski explique avoir levé un peu le pied pendant quelques jours. Mais il a pu profiter, notamment, des derniers stages de son équipe pour retrouver le rythme petit à petit. "Nous revenons tout juste d'un stage en Espagne. Il n'a pas toujours fait très beau mais nous avons quand même pu bien travailler". Le 6e du dernier Championnat de France Espoirs en a profité pour faire connaissance avec ses équipiers. "Je connaissais déjà tous les Français du groupe par contre, je n'avais jamais eu l'occasion de discuter avec les Belges. Je ne les connaissais que de nom. Je sens que l'on a un très bon groupe pour 2017".

Ce dimanche, Dylan Kowalski ne devrait sans doute pas se monter à son avantage à Marseille. "Le parcours est sans doute un peu trop dur pour moi". Mais il envisage de se montrer à l'avant sur l'Etoile de Bessèges. "Nous n'avons pas encore eu les consignes bien sûr, mais pourquoi pas". 

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