Thomas Bonnet : « Je ne sais pas où j’en suis »

Crédit photo Philippe Pradier

Crédit photo Philippe Pradier

Pour son premier mois dans la catégorie Espoirs, Thomas Bonnet est monté sur le podium de la première manche de la Coupe de France Espoirs (à Gervans, voir le classement) avant de confirmer à la fin du mois d’octobre avec une 5e place lors du Championnat d’Europe (lire ici). Mais depuis, les affaires sont devenues plus compliquées pour le vététiste. "J’ai mal au dos depuis le Championnat d’Europe. Mes courses n’ont pas été à la hauteur de ce que j’attendais et je ne sais pas trop où j’en suis", confie-t-il à DirectVelo.

« A NOMMAY, LE FROID N’A RIEN ARRANGE »

Cette semaine, Thomas Bonnet a consulté un ostéopathe qui a cerné le mal : le bassin du Champion du Monde Juniors de cross-country. "Je ne sais pas trop d’où ça peut venir. J’ai beaucoup attendu, sans doute trop, avant de consulter mais je me disais que ça allait passer si je n’y pensais pas", reconnait-il.

Depuis sa 14e place à Nommay, il n’a pas été sélectionné en Coupe du Monde. Un contretemps qui ne l’empêche pas de viser les échéances de la fin de la saison avec l’Equipe de France. "J’ai confiance en moi. A Nommay, j’étais en plein dans le doute. En plus le froid n’a rien arrangé et je pense que j’étais à 60%, complétement bloqué".

« CA ME DONNE ENVIE DE ME SURPASSER »

"Si  je suis  capable de lutter pour le podium à Lanarvily, je  pense que ça pourrait le faire pour le Mondial. C’est ma dernière carte : une course pour montrer que je suis revenu en pleine forme, glisse celui qui vient de rejoindre le team VTT BH-SRSuntour KMC pour la saison prochaine de cross-country. Et puis ça reste un Championnat, je préfère partir en pensant à la victoire".

Depuis sa seconde saison Juniors l’année dernière, Thomas Bonnet a pris de l’assurance. Une médaille de bronze sur le Mondial de Zolder en cyclo-cross et un maillot arc-en-ciel plus tard, la pression des grands événements fait partie de son quotidien. "Je me dis que rien n’est impossible. C’est comme ça que je cours. Je préfère voir plus grand et penser au titre que partir pour le Top 10. Ça me donne envie de me surpasser et depuis l’année dernière, je ne me laisse plus perturber par la pression".

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