Des chaussettes Superman pour Melvin Landerneau lors de la finale de la Revolution Champions League disputée à Londres... Il n'en fallait pas plus pour attirer l'attention de son coéquipier Thomas Copponi et lui donner le surnom de "Black Kent". "C'est un porte-bonheur. J'aime les porter en compétition", déclare le coureur de 19 ans à DirectVelo.

UN CHAMPIONNAT DE FRANCE DECEVANT

En reprise ces deux dernières semaines, l'athlétique coureur français sortait d'un Championnat de France décevant disputé en fin septembre dernier et où il n'avait pas trouvé la bonne carburation. "Sans doute à cause des résidus de kryptonite autour du vélodrome", plaisante-t-il. "J'étais très fatigué. Je ne peux pas l'expliquer. C'était une déception qui m'a coûté une sélection pour le Championnat d'Europe et pour les manches de Coupe du Monde", déplore-t-il. Sans réelle explication, le Français se rappelle quand même une préparation agitée. "J'avais fait beaucoup de kilomètres sur la route et du renforcement musculaire. J'ai connu une blessure gênante au psoas, cela n'a pas aidé."

Après ces Championnats de France disputés à Bordeaux, l'ancien Champion d'Europe Juniors de vitesse a coupé plusieurs semaines. Puis il a repris la compétition sur la Revolution Champions League, à Manchester et à Londres. L'objectif était surtout de revenir en forme. "Si on compare le niveau avec une manche de Coupe du Monde, c'est clair que le plateau était moins relevé. En tout cas, ça s'est bien passé. Ce fut un plaisir d'évoluer devant un public aussi enthousiaste", se réjouit-il.

UN BESOIN DE COURIR

La Revolution Champions League a donc permis au Français de retrouver le rythme. "J'ai besoin de courir pour trouver des repères et voir comment je peux m'améliorer. Maintenant, je vais à nouveau rester sans grande compétition pendant plusieurs semaines [il sera toutefois présent dimanche à la Coupe d'Hiver à St Quentin-en-Yvelines, NDLR]. Je vise une sélection pour les deux dernières manches de la Coupe du Monde à Cali et Los Angeles ... où je porterai mes chausettes porte-bonheur", conclut-il.